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Depuis le début de l’opération israélienne il y a plus de deux mois, des centaines de maisons ont été endommagées ou détruites dans les camps de réfugiés de Jénine, de Nur al-Shams et de Tulkarm. L’objectif : « liberté de mouvement » pour les soldats.
Le site mémoriel a invité Boehm pour ses réflexions éthiques sur les droits humains universels et les crimes nazis. L’ambassade israélienne a dit que Boehm « dilue la mémoire de l’Holocauste avec ses discours sur les valeurs universelles ».
Au cours des deux dernières semaines, Israël a exécuté un « Qana » presque chaque jour dans la Bande de Gaza, et personne n’appelle à ce que cela s’arrête. Le cauchemar de Qana s’est évaporé. Il n’est plus nécessaire de s’assurer qu’on ne tuera pas des dizaines de civils innocents. Personne ne s’en soucie. Le porte-parole des FDI n’a plus besoin de mentir, le Premier ministre n’a plus besoin d’être désolé. La conscience du monde et d’Israël a fondu.
Des Palestiniens innocents sont régulièrement forcés par des soldats à entrer dans des maisons de Gaza pour s’assurer qu’il n’y a pas de terroristes ou d’explosifs. Alors, pourquoi la division des enquêtes criminelles de la police militaire de l’IDF lance seulement six enquêtes sur l’utilisation de boucliers humains ?
À 2h samedi matin, 140 soldats et colons, en uniforme ou dans leurs tenues de Shabbat, ont envahi le petit village troglodyte appelé Jinba, dans les collines d’Hébron. Les envahisseurs se sont séparés en groupes de sept. Selon les témoignages des villageois, chaque groupe était équipé de massues de 5 kgs et assigné à une maison. Les colons et soldats ont réveillé les habitants des maisons où ils entraient, les ont rassemblés dans un coin et ont entrepris de détruire la maison.
Le co-réalisateur israélien du documentaire oscarisé « No Other land » [Pas d’autre terre] a dit que Ballal a été attaqué et blessé par des colons. Des soldats israéliens l’ont enlevé d’une ambulance alors qu’il y était soigné, ont dit des témoins. Les Forces de défense n’ont pas encore répondu.
Même si c’est trop tard pour des dizaines de milliers de Palestiniens qui ont été tués, il est encore possible de changer nos façons de faire. Cette fois, pas seulement pour les otages — mais pour mettre fin au massacre de nos voisins.
Les Nations Unies ont accusé les forces de sécurité d’Israël d’utiliser le déshabillage public forcé et les attaques sexuelles dans le cadre de leurs procédures d’opérations standards pour punir les Palestiniens après l’attaque du Hamas du 7 octobre — des allégations qu’Israël a rejetées comme « non fondées ».
Les deux frères ont déclaré que les soldats les avaient frappés, leur avaient craché dessus, et avaient jeté des objets sur eux, laissant l’un d’eux avec une main brisée et des blessures génitales. Quand leur avocate s’est plainte que les enquêteurs de la police militaire israélienne avaient ri pendant leur témoignage, on lui a dit qu’ils « étaient jeunes et ne pouvaient s’en empêcher ».
Mahmoud Khalil, diplômé de Columbia qui était un négociateur principal pour les manifestants pendant le campement de solidarité avec Gaza sur le campus au printemps dernier, a été arrêté sur le site de l’université. L’arrestation fait suite au décret de Trump sur l’antisémitisme du mois dernier.
