Catégorie : Actualités

Parler de Gaza: génocide, destruction et expression artistique

Programme de la journée d’étude « Parler de Gaza: génocide, destruction et expression artistique » du 5 juin prochain, organisée à l’URMIS.

Elle aura lieu de 14h à 18h dans l’amphithéâtre 1 du bâtiment Olympe de Gouges (1er étage / 8, rue Albert Einstein 75013 Paris).

L’inscription est obligatoire sur ce lien: https://forms.gle/UhKetgvnSot9ystq6 (une vérification sera effectuée à l’entrée)

« Ils veulent me faire taire » : l’étudiant de Columbia Mohsen Mahdawi sur la prison de l’ICE, la Palestine, le militantisme, le bouddhisme

Dans sa première interview en direct depuis qu’il a été libéré de sa détention par l’ICE [Immigration and Customs Enforcement, agence de contrôle de l’immigration et les douanes aux États-Unis], l’étudiant de l’université Columbia et militant palestinien Mohsen Mahdawi raconte l’expérience traumatisante de son arrestation et de son incarcération. Mahdawi, un détenteur de carte verte [le permis de résident permanent légal aux États-Unis] qui est né et a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie occupée, a été arrêté dans le Vermont le 14 avril lorsqu’il s’est présenté pour ce qu’on lui avait dit être un entretien en vue de sa naturalisation, et il a passé plus de deux semaines emprisonné par les services de l’immigration des États-Unis, où il était retenu en représailles pour s’être exprimé en faveur des droits palestiniens. La détention de Mahdawi l’a conduit à réfléchir sur « l’interconnexion entre les injustices », étant donné que de nombreux membres de sa famille en Palestine ont été « injustement » incarcérés dans des prisons israéliennes. « Maintenant je peux ressentir leur douleur », dit Mahdawi. Malgré les tentatives du gouvernement des États-Unis et des groupes pro-Israël pour réduire au silence ses appels à mettre fin au génocide à Gaza, il ajoute : « Je partage ma douleur avec le monde. »

Sept scientifiques renommés presque unanimes : Israël commet un génocide à Gaza

NRC a parlé de Gaza à sept chercheurs renommés et spécialistes des génocides. Ils ne sont pas aussi partagés que l’opinion publique : ils qualifient sans exception les actions israéliennes de « génocidaires ». Et d’après eux, presque tous leurs collègues sont d’accord là-dessus.