Israël cherche à réécrire les lois de la guerre
Si le monde accepte la façon dont Israël interprète le principe de proportionnalité, alors le génocide deviendra justifié.
Si le monde accepte la façon dont Israël interprète le principe de proportionnalité, alors le génocide deviendra justifié.
Israël a mené une offensive particulièrement meurtrière dans la bande de Gaza, samedi 13 juillet. Un chef du mouvement islamiste a été éliminé. Au moins 90 personnes ont été tuées et 300 blessées, dans une zone désignée « humanitaire » par les autorités israéliennes.
L’accumulation des déchets, la stagnation d’eaux usées ou la prolifération d’insectes rendent la situation sanitaire intenable dans l’enclave palestinienne, où beaucoup craignent l’apparition d’épidémies.
Il y a quelques jours, la révolution constitutionnelle a été achevée ; mais non, pas en Israël. Peu de monde en a été conscient, mais le gouvernement Ben-Gvir-Smotrich-Netanyahu a conspiré pour réaliser deux coups d’État — un en Israël et l’autre en Cisjordanie.
A Gaza, quelques femmes ont passé la durée de la guerre en étant enceintes, mais les bombardements constants, la mort et le chaos ont jeté une ombre sur ce qui devrait être une période de joie.
Ces artistes, intellectuels et journalistes, qui ont réussi à fuir l’enclave côtière, ont obtenu une promesse d’emploi dans l’Hexagone. Mais bien qu’ils disposent du soutien du Quai d’Orsay, leur dossier est bloqué depuis des semaines au ministère de l’intérieur.
La ministre allemande de l’éducation, la libérale Bettina Stark-Watzinger, s’est efforcée d’éluder les appels à la démission après qu’a été rendue publique une enquête interne concernant la réduction des financements accordés aux universitaires sur la base de leurs positions politiques. Le scandale en cours illustre l’approche restrictive unique de l’Allemagne envers Israël et la guerre à Gaza.
Le Comité International de la Croix Rouge reçoit entre 500 et 2.500 appels par semaine, principalement de membres des familles.
Des chirurgiens qui ont travaillé à l’hôpital Européen et à l’hôpital al-Aqsa décrivent de larges blessures causées par des bombes à fragmentation dont les experts disent que c’est voulu pour maximiser les pertes.
Depuis le 7 octobre 2023, dix-huit détenus palestiniens sont morts dans les centres de détention israéliens. L’organisation Physicians for Human Rights Israel dénonce des « abus par le personnel pénitentiaire continus et systématiques ».