Catégorie : Tribunes

Depuis un hôpital de Gaza : ‘Je vous en prie, laissez moi mourir’

Nous exhortons la communauté internationale et médicale à exiger un cessez-le-feu immédiat et permanent et de permettre l’accès à l’aide humanitaire si désespérément nécessaire.

Michael Berry est anesthésiste et médecin en soins intensifs. Suheal Khan est chirurgien orthopédique. Edward Brown est consultant en chirurgie vasculaire et générale. Ils sont récemment revenus d’une mission de volontaires dans l’une des équipes médicales d’urgence de l’Aide Médicale pour les Palestiniens et du Comité International de Secours.

Coup de force au Tribunal administratif de Montpellier -remise en cause de la liberté de manifester :une atteinte grave à un droit fondamental dans l’Hérault

Les organisations signataires expriment leur profonde inquiétude face à la remise en cause du droit fondamental de manifester, imposée conjointement par le Préfet de l’Hérault et le Tribunal administratif de Montpellier, suite à une procédure entachée d’un manque flagrant d’impartialité et de pressions politiques.

Liberté académique | Lettre sur le projet commun de résolution parlementaire en Allemagne

Nous vous écrivons au nom du Comité sur la liberté académique de la Société britannique des Études sur le Moyen-Orient (British Society for Middle Eastern Studies, BRISMES) pour exprimer notre profonde inquiétude à propos du projet commun de résolution des groupes parlementaires du SPD, d’Alliance90/Les Verts, du FDP et des CDU/CSU qui affirme avoir pour but de protéger, préserver et renforcer la vie juive en Allemagne, et dont une version préliminaire est récemment devenue publique. Le projet de résolution que vous proposez, cependant, sape de manière fondamentale les libertés artistiques et académiques protégées à la fois par le droit international et la Loi fondamentale d’Allemagne, et par conséquent il doit être abandonné. Il y a plusieurs aspects profondément inquiétants dans ce projet.

Pour la défense de la vie et du souffle de vie : Liberté pour Khalida Jarrar

Le 12 août 2024, les autorités carcérales sionistes ont violemment placé à l’isolement la chercheuse et enseignante à l’Université de Birzeit, Khalida Jarrar. Cela s’est produit après presque huit mois d’un emprisonnement injuste sans accusation, dans lequel elle est tenue sous le régime illégal de la détention administrative. Aux premières heures du 26 décembre 2023, l’armée d’occupation israélienne a envahi le domicile de Khalida Jarrar et l’a enlevée à sa famille et à son travail. Khalida Jarrar est une dirigeante politique, chercheuse et enseignante. Au cours de sa vie de militante féministe et de spécialiste en sciences politiques, l’État d’Israël a constamment essayé de la faire taire. Cette toute récente mise à l’isolement s’inscrit dans un paysage de violence structurelle contre les Palestiniens et d’intensification de la guerre d’élimination de Gaza et de toute la Palestine. 

Le bureau des Nations Unies aux droits de l’homme appelle Israël et les États membres, particulièrement ceux ayant de l’influence, de mettre fin aux attaques des forces de sécurité israéliennes, à la violence des colons et au transfert par la force des Palestiniens en Cisjordanie occupée

Le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme condamne la réponse militaire croissante des Forces de sécurité d’Israël (FSI) en Cisjordanie occupée, réponse qui viole le droit international et risque d’enflammer davantage une situation déjà explosive. À environ 22h30 le 26 août, les forces aériennes israéliennes ont déclenché au moins quatre attaques aériennes sur le camp de réfugiés Nur Shams de Tulkarem, tuant trois adultes palestiniens et deux garçons de 13 et 15 ans. Il n’y avait aucun affrontement ni confrontation à ce moment, mais les FSI ont affirmé que les frappes aériennes avaient ciblé « une salle d’opérations ». Selon l’information rassemblée à partir de multiples sources, trois des morts, dont les deux garçons, ont été tués alors qu’ils passaient à proximité de la maison ciblée qui était située dans une des petites ruelles encombrées du camp.