traduction : Traduction CG pour l’AURDIP

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Pour commémorer une décennie d’impunité : l’assassinat à Gaza de quatre enfants de la famille Bakr par l’armée israélienne

Gaza, Haifa, 16 juillet 2024 — Ce jour est exactement celui du dixième anniversaire de l’assassinat de quatre enfants palestiniens de la famille Bakr : Ahed (9 ans), Zakaria (10 ans), Mohammed (11 ans), et Ismail (9 ans) – par l’armée israélienne à Gaza. En commémorant ce sombre anniversaire, Al Mezan, Adalah et le Centre palestinien pour les droits humains (PCHR) soulignent que le système juridique israélien échoue systématiquement à faire rendre des comptes aux coupables des actes de violence contre des Palestiniens. Cet échec persiste dans la campagne militaire génocidaire d’Israël contre plus de deux millions de Palestiniens de Gaza au cours des neuf derniers mois.

Déclaration des enseignants des universités berlinoises

La liberté de réunion et d’expression sont des droits démocratiques fondamentaux, qui doivent être protégés, aussi et surtout dans les universités. Devant l’annonce du bombardement de Rafah et l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, l’urgence de la demande des protestataires devrait être compréhensible même pour ceux et celles qui ne partagent pas toutes leurs revendications concrètes ou qui considèrent inappropriée la forme d’action choisie.

Le scandale au ministère allemand de l’Éducation met en lumière le climat tendu et restrictifautour de Gaza

La ministre allemande de l’éducation, la libérale Bettina Stark-Watzinger, s’est efforcée d’éluder les appels à la démission après qu’a été rendue publique une enquête interne concernant la réduction des financements accordés aux universitaires sur la base de leurs positions politiques. Le scandale en cours illustre l’approche restrictive unique de l’Allemagne envers Israël et la guerre à Gaza.

Le langage orwellien du MIT masque sa position sur les manifestations pour Gaza

Dans le roman 1984 de George Orwell, un langage fictionnel, le novlangue, est conçu pour contrôler les esprits humains et cacher la réalité — par exemple, en affirmant que « la guerre est la paix » et « l’ignorance est une force », ou dans le cas de mon Haïti natale, en appelant une invasion violente « une mission de maintien de la paix » — afin que les classes dirigeantes du monde, aka « Big Brother », puissent renforcer le pouvoir de leurs régimes totalitaires. Au cours des derniers mois, cette utilisation dystopique du langage comme arme politique pour une variété d’objectifs néfastes (gaslighting, déshumanisation et fabrication du consentement) s’est intensifiée dans le contexte de la guerre contre Gaza, des manifestations et contre-manifestations associées, et de la répression policière sur les campements étudiants contre le génocide. Plus surprenant, la langue de bois a imprégné même des débats, liés à l’enseignement, avec les collègues de mon propre département du MIT sur ce qu’il est « approprié » d’enseigner en linguistique et sur ce que mon expertise (ou manque allégué de la dite expertise) devrait m’autoriser à enseigner. Est-ce que l’ignorance est vraiment une force, même au MIT, même parmi les linguistes ? Si la linguistique était conçue comme un outil indispensable pour dévoiler les distortions sémantiques du novlangue et pour promouvoir la libération et la construction communautaire, elle pourrait aider à inaugurer un monde meilleur.