traduction : Traduction CG pour l’AURDIP

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Un médecin à l’hôpital israélien de campagne pour les Gazaouis détenus : « nous sommes tous complices de violation de la loi »

Le médecin de l’établissement Sde Teiman décrit ses conditions déplorables et les violations de l’éthique médicale et de la loi. « Deux prisonniers ont eu des amputations des jambes à cause de blessures dues aux entraves, un événement courant », dit-il dans une lettre à des ministres et au procureur général.

Le biais éditorial du magazine Science contre les Palestiniens

After reading Science’s absurdly one-sided story (February 28, 2024) on the effect of the genocide in Gaza on Israeli academics, I wrote an email to the news editor to intervene. He responded by offering to publish parts of the email as a “letter” in response to the story. I then reworked the text of the email to prepare it for publication and submitted a draft. The editor sent it back with substantial deletions, notably removing the paragraph describing the deliberate nature of the Israeli military’s destruction of academic life in Gaza. The sentence in which I explained the principles of the Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI) was also removed, on the grounds that “[w]e often don’t know the motivations of those calling for or practicing a boycott.” I pointed out to the editor that the initial story had speculated freely about the supposed antisemitic motivations of alleged boycotts of Israeli academics and insisted on retaining the deleted passages. The editor declined to withdraw the deletions and I decided not to allow the text to be published in amputated form. Below is the text, including the passages Science refused to publish.

Le témoignage d’un historien israélien sur l’horrible situation dans la Bande de Gaza

Moi, Lee Mordechai, historien et citoyen israélien, témoigne dans ce document, à mesure que les événements se déroulent, de l’horrible situation dans la Bande de Gaza. J’écris mon opinion personnelle à cause de ce que je ressens comme une double responsabilité : en tant que citoyen dont le pays commet ce que je considère comme des crimes graves, et en tant qu’universitaire croyant qu’après avoir consacré ma carrière à la recherche je suis obligé de m’élever contre l’injustice, particulièrement quand elle est si proche de moi. J’écris aussi à cause du décevant silence général sur cette question de beaucoup d’institutions universitaires, tant internationales qu’israéliennes, particulièrement de la part de celles qui seraient bien placées pour la commenter. Les collègues, relativement rares, qui se sont courageusement exprimés ont été une inspiration. Je ne crois pas que ce document convaincra beaucoup d’autres à changer d’avis. J’écris cela publiquement plutôt pour témoigner que pendant cette guerre il y a eu et il reste des voix israéliennes qui sont en profond désaccord avec les actions d’Israël.