Le légal face à l’arbitraire : que peut le droit dans la lutte de libération nationale des Palestiniens ? »
Session I du 8 avril 2024 : « Que peuvent les Cours internationales ? »
Session I du 8 avril 2024 : « Que peuvent les Cours internationales ? »
Au cours de la bataille interne sur la couverture de la guerre d’Israël par le New York Times, les rédacteurs en chef ont donné une série de directives.
Nouveau livre de Habib Gherari publié par l’Harmattan : Le conflit israélo-palestinien est ancien et ne cesse de se rappeler au monde par la violence, la souffrance et les tragédies que vivent régulièrement les deux populations.
La gestion du conflit par le recours à la force est tout à la fois injuste et inefficace. Ses résultats ont conduit à des impasses tragiques. Que dit alors le droit sur ce conflit ? Les Palestiniens ont-ils droit à une patrie ? Israël occupe le territoire palestinien : y respecte-t-il les droits individuels et collectifs des Palestiniens ? Cette occupation, démarrée en 1967, est-elle légale ? Que penser des colonies israéliennes ? Pourquoi parle-t-on d’un apartheid israélien ? La justice internationale a-t-elle été saisie de ce conflit ?
Les évènements étudiés vont de 1917 à l’opération du Hamas Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 et sa riposte israélienne Glaive de fer.
Le site Passages through genocide collecte, traduit en plusieurs langues (dont l’anglais, le français et l’arabe) et diffuse des textes d’écrivaines et d’écrivains palestiniens, confrontés au génocide à Gaza, pour que leurs voix s’élèvent, contre l’indifférence et l’oubli.
La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »
Le nouveau livre de Maya Wind démontre méticuleusement comment les institutions universitaires israéliennes ont été créées pour servir la colonisation sioniste de la Palestine. Ils continuent de le faire jusqu’à ce jour, tout en alimentant le complexe universitaire, militaro-industriel israélien.
La violence extrême qui s’est abattue sur le Proche-Orient depuis le 7 octobre dernier a produit sur beaucoup un effet de sidération tant elle était inattendue. Elle s’inscrivait cependant dans une histoire de longue durée, celle de la transformation d’Israël en un État d’apartheid. La situation n’y est pas rigoureusement identique à celle de l’Afrique du Sud jusqu’en 1991, mais comme en Afrique du Sud elle est fondée « sur la séparation complète de deux groupes humains vivant l’un à côté de l’autre, voire l’un dans l’autre », écrit l’historien israélien Shlomo Sand dans son nouvel essai, Deux peuples pour un État ? Avec Nathan Thrall, tout autant anthropologue et historien que journaliste dans Une journée dans la vie d’Abed Salama, on découvre ce qu’est le quotidien douloureux des femmes, des hommes, mais aussi des enfants qui subissent les conséquences de cette séparation.
Un garçon palestinien de 15 ans a été surnommé « le Newton de Gaza ». Il a réussi à produire de l’électricité en utilisant des objets de rebut pour éclairer la tente de sa famille déplacée.
François Dubuisson, Vaios Koutroulis, Olivier Corten et Anne Lagerwall, professeur·es de droit international à l’Université libre de Bruxelles (ULB), abordent différents aspects juridiques du conflit à Gaza, à travers 16 questions. Vidéo enregistrée le 14 et 16 novembre 2023.
Nathan Thrall soutient que l’accident dans lequel est mort le fils d’Abed Salama était prévisible, et même inéluctable, conséquence de l’occupation israélienne sous ses formes quotidiennes.