Auteurs Autrices : Hagar Shezaf

Hagar Shezaf

Des habitants d’un village de Cisjordanie expulsés après l’installation de colons dans un avant-poste proche

L’armée israélienne a dit avoir fait partir les colons, mais ils ont déplacé leur avant-poste plus loin dans le village. Harcèlement, vol et menaces ont continué, culminant dans l’un des déplacements forcés les plus importants en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza.

Des images satellite révèlent la destruction semée par les FDI dans les camps de réfugiés de Cisjordanie

Depuis le début de l’opération israélienne il y a plus de deux mois, des centaines de maisons ont été endommagées ou détruites dans les camps de réfugiés de Jénine, de Nur al-Shams et de Tulkarm. L’objectif : « liberté de mouvement » pour les soldats.

Des soldats israéliens ont violemment attaqué deux frères palestiniens. Quand les frères se sont plaints, la police militaire s’est moquée d’eux.

Les deux frères ont déclaré que les soldats les avaient frappés, leur avaient craché dessus, et avaient jeté des objets sur eux, laissant l’un d’eux avec une main brisée et des blessures génitales. Quand leur avocate s’est plainte que les enquêteurs de la police militaire israélienne avaient ri pendant leur témoignage, on lui a dit qu’ils « étaient jeunes et ne pouvaient s’en empêcher ».

Un médecin à l’hôpital israélien de campagne pour les Gazaouis détenus : « nous sommes tous complices de violation de la loi »

Le médecin de l’établissement Sde Teiman décrit ses conditions déplorables et les violations de l’éthique médicale et de la loi. « Deux prisonniers ont eu des amputations des jambes à cause de blessures dues aux entraves, un événement courant », dit-il dans une lettre à des ministres et au procureur général.

Le soldat de l’armée israélienne qui a tué le jeune enfant Mohammed Tamimi ne sera pas soumis à une mesure disciplinaire

L’enquête de l’armée établit que le soldat a, par erreur, cru que la famille Tamimi tirait sur lui, alors que le bruit de balles provenait d’un officier de l’armée à proximité. L’armée reconnaît un défaut de communication et des décisions erronées.