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Contre le génocide et la colonisation en Palestine, l’AFPS, Attac et BDS France lancent la campagne « Banque complice » et ciblent BNP Paribas

Génocide, colonisation, apartheid : en investissant dans les plus grosses entreprises exportatrices d’armes à destination d’Israël et dans des entreprises impliquées dans les colonies illégales en Palestine, 5 banques françaises se rendent complices de la situation actuelle au Proche-Orient. Parmi elles, BNP Paribas, 1er financeur européen d’Israël.

Face à cela, l’AFPS, Attac et la campagne BDS France, lancent aujourd’hui la campagne « Banque Complice » appelant BNP Paribas à cesser sa complicité dans le financement du génocide et de la colonisation illégale de la Palestine. Des actions d’interpellation seront organisées partout sur le territoire pendant les prochaines semaines.

Des experts de l’ONU avertissent que l’ordre international est sur le fil du rasoir, exhortent les États à se conformer à l’avis consultatif de la CIJ

GENÈVE (18 septembre 2024) – Plus de 50 jours après que la Cour Internationale de Justice (CIJ) ait émis son Avis Consultatif historique, déclarant que l’occupation du territoire palestinien par Israël était illégale, des experts de l’ONU* avertissent que l’édifice du droit international est sur le fil du rasoir, la plupart des États n’ayant pas pris de mesures significatives pour se conformer à leurs obligations internationales réaffirmées dans l’arrêt.

Didier Fassin – Gaza : « L’histoire retiendra le soutien apporté à sa destruction »

Le consentement à l’écrasement de Gaza a créé « une immense béance dans l’ordre moral du monde (…) C’est le soutien à sa destruction que retiendra l’histoire ». Ces premières lignes très fortes du dernier livre de Didier Fassin « Le consentement à l’écrasement de Gaza, une étrange défaite », publié aux éditions La Découverte, donne la mesure de la tâche qu’il s’est fixée à travers ce livre : collecter pour mémoire toutes les séquences qui, depuis les attaques du 7 octobre, ont signé « la faillite morale de la plupart des gouvernements occidentaux ». Elles donnent aussi le ton de cet entretien que le médecin, anthropologue, professeur à Princeton et au Collège de France – dont le parcours et l’œuvre s’articulent autour de la question fondamentale de « l’inégalité des vies » – accorde à Soumaya Benaissa.