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Gaza. Le conseil de sécurité de l’ONU contre le droit international

La tentative d’effacer le droit applicable en Palestine se prolonge dans la résolution 2803 du Conseil de sécurité. Adoptée le 17 novembre 2025 par 13 voix favorables, en dépit des abstentions russe et chinoise, ce texte est contraire au droit international. En conséquence, les États membres des Nations unies ne devraient participer ni à la « force internationale » ni au « conseil de paix » prévus par l’organe politique de l’ONU.

Gaza – Le silence sélectif de l’Académie

L’AURDIP publie et soutient la tribune ouverte « Gaza – Le silence sélectif de l’Académie », adressée à l’Académie des sciences. Signée à ce jour par plus de 400 universitaires et chercheurs, cette tribune dénonce le contraste saisissant entre la réaction rapide de l’institution en faveur des scientifiques ukrainiens et son silence face à la destruction des universités de Gaza et aux crimes internationaux dont sont victimes les Palestiniens.

La pétition reste ouverte pour de nouvelles signatures. Elle est strictement réservée aux personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (en poste, retraités ou doctorants). Les signatures de collègues internationaux sont également les bienvenues.

Lien vers la pétition : https://cryptpad.fr/form/#/2/form/view/-V2AN-E30bmAvcRf8OYZqjeJpgxZAOChkZIF-DRdiyg/embed/

Plan Trump pour Gaza : « Le Conseil de sécurité de l’ONU a institutionnalisé un protectorat illégal sur Gaza »

Dans une tribune au « Monde », l’avocat Alfonso Dorado et le président de l’association Juristes pour le respect du droit international, Patrick Zahnd, analysent la dimension juridique de la résolution 2803 du Conseil de sécurité des Nations unies, par laquelle le territoire gazaoui est placé sous la tutelle d’un « comité de la paix », et s’inquiètent d’un « recul majeur pour le droit international et la crédibilité même de l’ONU ».

La soumission d’Al Haq sur l’Intelligence Artificielle met en garde sur le fait que la guerre et la surveillance menées par Israël à l’aide de l’IA effacent le droit du peuple palestinien au développement

En réponse à l’appel d’un Mécanisme d’Experts de l’ONU sur le Droit au Développement pour obtenir de l’information sur l’intelligence artificielle, les droits culturels et le droit au développement, Al-Haq a souligné la façon dont le déploiement par Israël à Gaza de systèmes de soutien des décisions à l’aide de l’IA (AI-DSS), et son régime de surveillance numérique dans toute la Cisjordanie occupée, dont Jérusalem Est, constitue un refus structurel discriminatoire du droit du peuple palestinien au développement et, parallèlement, de son droit inaliénable à l’autodétermination.

« Tout est rouge ! » : Récits d’un génocide en cours

Après la sidération quotidienne des informations et images médiatiques, après les batailles de mots, les décryptages à l’emporte-pièce et l’échantillon des manœuvres prescriptives qui ont occupé et miné les espaces de parole publics, arrivent les premières approches historiennes de ce qui se déroule à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre, et les réflexions sur le monde qui a rendu cela possible, qui y assiste ou y participe, et qui y survivra. La parole des concernés, si elle a tardé à se faire entendre, commence d’émerger, faisant apparaître des visages et des noms. Parallèlement aux écrits poétiques issus de la Palestine et de sa diaspora, paraissent en volume des témoignages et textes de survivants de l’extermination en cours, qu’on n’avait pu lire jusqu’ici qu’au coup par coup, le plus souvent grâce aux réseaux sociaux et à des associations de militants. On appréhendait ces récits. On avait raison. Là où nous entendions parler de bombardements, de déplacements, d’évacuations d’hôpitaux, ils nous font saisir de l’intérieur les réalités vécues, et on tremble.

La tentative de pénalisation de l’appel au boycott des produits israéliens en échec

Fin de la saga Baldassi. La décision est passée quelque peu inaperçue, mais elle n’en demeure pas moins importante. Le 4 novembre 2025, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rendu un arrêt de rejet qui met un terme à la saga Baldassi, du nom de l’une des douze personnes poursuivies pénalement pour avoir appelé au boycott des produits israéliens dans des supermarchés en Alsace. Par Patrick Zahnd, professeur de droit international, et Ghislain Poissonnier, magistrat.

Séance du séminaire « Que nous enseigne la Palestine ? » : Véronique Bontemps : « Présentation de l’ouvrage : Gaza, une guerre coloniale »

La séance est ouverte à toutes et tous. Elle se tiendra sur site et en ligne. 
Inscription préalable obligatoire (avant le 12 décembre au soir) sur : 
https://framaforms.org/une-analyse-de-classe-du-genocide-a-gaza-1756964498