Catégorie : Tribunes

Pour une paix juste et durable, nous refusons la criminalisation du soutien au peuple palestinien

Plus de 170 écrivain·es et artistes, universitaires, responsables du mouvement social et syndical, politiques, dont Annie Ernaux, Pierre Lemaitre, Eric Vuillard, Leïla Shahid, les porte-paroles d’Attac et Solidaires… considèrent que « le soutien à une paix juste et durable n’est pas compatible avec le tour autoritaire inquiétant pris en France ».

L’armée israélienne nous a dit de partir vers le sud pour échapper à ses frappes aériennes. Et ils nous ont bombardés là aussi.

Nulle part n’est sûr à Gaza alors qu’Israël commet des massacres dans les zones qu’il a désignées comme « zones de sécurité » pour les civils. Les gens craignent que la visite de Joe Biden ne donne à Israël le feu vert pour rayer Gaza de la carte.

Lettre ouverte au président de la République française

Revenez aux règles élémentaires du droit international. Demandez l’application, pour commencer, des résolutions de l’ONU. La mise en demeure des islamistes passe par celle des autorités israéliennes. Cessez de soutenir le nationalisme religieux d’un côté et de le fustiger de l’autre. Combattez les deux. Rompez cette atmosphère malsaine qui donne aux Français de religion musulmane le sentiment d’être en trop s’ils ne sont pas muets.

Le Bureau du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien des Nations Unies condamne l’assassinat et les blessures infligés aux civils à Gaza et appelle à un cessez-le-feu immédiat

Le Bureau du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien condamne fermement les meurtres et les blessures infligés à des civils et le ciblage d’infrastructures civiles dans la bande de Gaza. Il se déclare gravement préoccupé par la catastrophe humanitaire imposée par Israël, puissance occupante, à la population civile palestinienne.

L’anthropologue Didier Fassin sur Gaza : « La non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer est le prélude aux pires violences »

Didier Fassin s’alarme, dans une tribune au « Monde », que l’Union européenne n’invoque pas, dans le cadre du conflit israélo-palestinien, la « responsabilité de protéger » votée par l’Assemblée des Nations unies, et qu’elle pratique le deux poids deux mesures dans ses relations internationales.

Action urgente : Les organisations palestiniennes des Droits de l’Homme appellent les États Tiers à intervenir en urgence pour protéger le peuple palestinien contre un génocide

Al-Haq, le Centre Al Mezan pour les Droits de l’Homme, et le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) appellent les États Tiers à intervenir en urgence pour protéger le peuple palestinien contre un génocide. Entre le samedi 7 octobre et le 13 octobre à 22 H, le ministre palestinien de la Santé a fait état d’au moins 1.900 Palestiniens assassinés et 7.699 blessés à Gaza. Ce soir, Israël a fermé les routes de contournement en Cisjordanie. Depuis le samedi 7 octobre, de violentes attaques se sont multipliées à travers la Cisjordanie, dont Jérusalem Est, l’armée israélienne et les colons tuant 51 Palestiniens, dont 16 tués aujourd’hui, et en blessant plus de 950. La situation s’est massivement détériorée, Israël ordonnant l’évacuation de 1.1 million de Palestiniens du nord de la Bande de Gaza densément peuplée vers le sud de la Bande. Le déplacement forcé de Palestiniens à Gaza a été précédé ces jours derniers de déclarations génocidaires de hautes personnalités politiques et militaires.

Gaza : le colonialisme, l’apartheid et le suprémacisme

à l’origine du carnage

À l’heure où ces lignes sont écrites, les pires images nous arrivent de Gaza : quartiers pulvérisés, cadavres de civil.es arrivant par centaines dans des hôpitaux qui n’ont plus ni électricité, ni médicaments quand ils n’ont pas été détruits. Une nouvelle « Nakba » (catastrophe, nettoyage ethnique) est en cours.

Des images insoutenables sont aussi arrivées d’Israël. Comme dans beaucoup de guerres coloniales, il arrive que les civil.es du pays colonisateur subissent aussi la violence extrême que connaissent les colonisés.