Hannah Arendt ne se qualifierait pas pour le prix Hannah Arendt en Allemagne aujourd’hui
L’ironie du fait que Masha Gessen ait failli ne pas recevoir le prix en raison de ses écrits sur Gaza est quasiment impénétrable.
L’ironie du fait que Masha Gessen ait failli ne pas recevoir le prix en raison de ses écrits sur Gaza est quasiment impénétrable.
Au moment où l’armée israélienne est engagée dans un génocide en cours à Gaza, la présence de nombreux français et françaises dans cette armée est révoltante. L’Association France Palestine Solidarité tient à la dénoncer et à exiger qu’il y soit mis fin. L’AFPS demande aussi que les personnes de nationalité française (y compris les binationaux) impliquées dans des crimes de guerre soient traduites devant la justice française.
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) reconnaît qu’Israël mène un génocide contre le peuple palestinien. Les États et les individus qui fournissent une assistance à Israël en sont complices. Un cessez-le-feu immédiat est impératif pour sauver des vies civiles et mettre fin aux crimes qui ont lieu depuis le début de l’offensive. La Cour pénale internationale est appelée à délivrer immédiatement des mandats d’arrêt à l’encontre des responsables israéliens des crimes internationaux commis contre les Palestinien·nes.
Dans un texte publié dans l’Humanité, Ivar Ekeland, président de l’AURDIP, écrit « il est grand temps que les universités françaises expriment leur solidarité avec les universités palestiniennes, comme elles l’ont fait pour les universités ukrainiennes, et arrêtent toute coopération scientifique avec les universités israéliennes, comme elles l’ont fait pour les universités russes. Elles ont déjà été sollicitées en ce sens, et qu’elles ne l’aient pas fait laisse planer le soupçon qu’à leurs yeux les Palestiniens ne valent pas les Ukrainiens ».
En rejetant, le 8 décembre, l’appel à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat », les Etats-Unis ont fait en sorte que le châtiment infligé par Israël envers une population tout entière se prolonge.
Déclaration de Jan Egeland, Secrétaire Général du Conseil Norvégien des Réfugiés :
La mairie de Paris vient d’informer les signataires de l’appel « Contre l’antisémitisme, son instrumentalisation et pour une paix révolutionnaire en Palestine » de sa décision d’annuler l’évènement du même nom qui devait se tenir le 6 décembre 2023 au Cirque électrique. L’invité d’honneur de cette rencontre était Judith Butler, professeur émérite à Berkeley et l’une des philosophes contemporaines les plus importantes. L’évènement devait aussi comporter une retransmission d’un discours d’Angela Davis, figure importante de l’antiracisme états-unien.
Les chiffres biaisés de ceux qui sont morts jusqu’ici dans et autour de la Bande de Gaza – environ 1.200 Israéliens et 15.000 Palestiniens – dans la dernière phase d’un conflit plus que centenaire mettent en évidence l’énorme disparité entre ces deux côtés.
« Ce dont nous avons vraiment besoin, ce sont de bulldozers pour creuser et nous enfouir profondément dans notre terre ».
Nous sommes une coalition d’étudiants juifs et israéliens et d’enseignants affiliés, de Harvard, du MIT, de l’université de Pennsylvanie, ainsi que d’organisations juives et israéliennes à travers les États-Unis. Au cours des deux derniers mois, des cas graves et effrayants d’antisémitisme ont été observés sur nos campus. Mais lorsque les universités et les représentants politiques utilisent à tort l’accusation grave d’antisémitisme pour faire taire les critiques du gouvernement israélien et les appels à la libération de la Palestine, ils minimisent la gravité de ces incidents horribles. Nous sommes troublés et frustrés par cet amalgame dangereux.