17 enfants palestiniens meurent de faim à Gaza
Des enfants portent des ustensiles de cuisine en marchant vers un point de distribution de nourriture le 7 mars 2024 à Khan Younis au sud de la Bande de Gaza. (Photo : AFP)
Des enfants portent des ustensiles de cuisine en marchant vers un point de distribution de nourriture le 7 mars 2024 à Khan Younis au sud de la Bande de Gaza. (Photo : AFP)
Depuis une semaine, une vingtaine de personnes sont mortes de faim dans le territoire palestinien. Dans le Nord, quasiment plus aucune aide ne parvient. Après cinq mois de guerre, les civils, livrés à eux-mêmes, sont les premières victimes du siège israélien.
L’armée israélienne tue 250 Palestiniens par jour, beaucoup d’autres vies étant mises en danger par la faim, la maladie et le froid
Comme un élément chimique invisible, la cruauté d’Israël s’est répandue dans le temps et dans l’espace, restant cachée parce que ses complices sont innombrables et pour la plupart anonymes.
Le nouveau livre de Maya Wind démontre méticuleusement comment les institutions universitaires israéliennes ont été créées pour servir la colonisation sioniste de la Palestine. Ils continuent de le faire jusqu’à ce jour, tout en alimentant le complexe universitaire, militaro-industriel israélien.
Selon le patron de l’agence pour les réfugiés, de nombreux prisonniers palestiniens libérés par Israël sont revenus « traumatisés » dans la bande de Gaza après avoir subi « un calvaire ». Les autorités israéliennes rejettent ces accusations.
Le Barnard College demande aux étudiants de retirer les décorations des portes de leurs dortoirs à la suite des manifestations concernant la guerre entre Israël et le Hamas.
Une coalition de militants et de syndicalistes israéliens ont publié cette déclaration en réponse à l’action de dockers syndiqués en Belgique et en Espagne qui ont refusé de charger des navires avec des munitions à destination d’Israël.
Une fois encore, les tirs de l’armée israélienne ont provoqué plus d’une centaine de morts hier, jeudi 29 février, lors d’une distribution d’aide alimentaire. Une fois encore, un grand nombre de femmes et d’enfants figurent parmi les victimes.
L’auto-immolation du militaire américain, le 25 février devant l’ambassade israélienne aux Etats-Unis, a eu un impact à ce stade limité. Elle s’inscrit dans un contexte de mobilisation persistante aux Etats-Unis contre le soutien jusqu’ici sans faille de l’administration Biden à Israël.