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16 août : cessez-le-feu ?

Par Mouin Rabbani : J’argumente ici que les négociations en cours pour un cessez-le-feu à Gaza sont un simulacre américano-israélien pour faire diversion et qu’elles ne devraient pas être prises particulièrement au sérieux. Au départ, leur but principal était de servir de feuille de vigne pour qu’Israël continue sa campagne génocidaire dans la Bande de Gaza. En d’autres termes, leur but est le processus même et leur objectif a donc été d’éviter d’atteindre un accord de cessez-le-feu plutôt que d’en conclure un.

Palestine, ne jamais cesser de dénoncer l’horreur

Des corps calcinés, déchiquetés. Des familles qui pleurent, hurlent la perte de leurs proches. Des enfants qui errent, des milliers d’orphelins livrés à leur propre sort. Depuis neuf mois, les images en provenance de la bande de Gaza sont les mêmes. Elles défilent sous nos yeux, sans aucun filtre. Malgré les centaines de journalistes assassinés par Israël pour tenter de cacher aux yeux du monde le génocide en cours à Gaza, personne ne peut ignorer ce qui se passe aujourd’hui.

L’Association américaine des professeurs d’université condamne la vague de politiques administratives visant à réprimer des manifestations pacifiques sur les campus

La prolifération récente de ces nouvelles politiques restrictives semble être une tentative pour apaiser des politiciens qui appellent les administrateurs des universités à avoir une main lourde sur les manifestants parmi le corps enseignant et les étudiants. Nous devons réitérer ce que nous avons écrit dans notre déclaration de novembre 2023, Polarizing Times Demand Robust Academic Freedom [Des temps polarisants exigent une liberté académique solide] : « En accédant aux pressions et aux demandes politiques extérieures en faveur d’une censure politique au lieu d’encourager la plus grande liberté de discussion, les administrations des collèges et des universités abandonnent leur propre responsabilité, qui est de protéger les missions centrales de la communauté académique, à savoir l’éducation, la recherche et le service à la société en général et au bien public ».

Un important diplomate démissionne face à la complicité du Royaume-Uni dans les « crimes de guerre » à Gaza

Un important diplomate britannique a démissionné du Foreign Office [le ministère des Affaires étrangères au Royaume-Uni] à cause de la poursuite des ventes d’armes du Royaume-Uni à Israël, qui, a-t-il dit, n’ont « aucune justification ». Mark Smith, directeur du Département des programmes et de l’expertise pour l’Afrique au Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (Foreign, Commonwealth and Development Office, FCDO), a remis sa lettre de démission intitulée « La complicité du FCDO dans les crimes de guerre », ont révélé hier des rapports.

Une enquête de Haaretz : l’armée israélienne utilise des civils palestiniens pour inspecter des tunnels potentiellement piégés à Gaza

« Nos vies plus importantes que leurs vies » : des Gazaouis (qui ne sont pas soupçonnés de terrorisme) sont arrêtés et envoyés comme boucliers humains fouiller des tunnels et des maisons, avant que les Forces de défense israéliennes (FDI) n’y entrent, avec la pleine approbation des officiers israéliens, disent plusieurs sources ; les FDI affirment que cette pratique est interdite.

L’ENFANCE SACRIFIÉE DANS L’ENFER DE GAZA

Combien d’écoles ont été détruites dans la bande de Gaza ? Combien d’enfants tués, blessés, affamés ou amputés ? Adèle Khodr, directrice UNICEF au Moyen-Orient, a accepté de répondre à nos questions afin de nous éclairer sur la questions de l’enfance à Gaza. Parmi les premières victimes des affres d’une guerre insoutenable et inédite par la violence, les enfants de Gaza vivent dans l’incertitude et une angoisse constante. Écoles, hôpitaux et centres de loisirs, tout est fait par la politique du gouvernement Netanyahu pour détruire le moindre soupçon d’espoir d’une jeunesse déchirée.