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Le déplacement catastrophique des habitants du Camp de Jénine : où est l’Autorité Palestinienne ?

Un total de 3100 familles du camp a été déplacé par l’attaque israélienne – pratiquement l’ensemble de la population du camp. De plus, une centaine de familles de quartiers voisins ont aussi été déplacées, ce qui porte le nombre de personnes déplacées à environ 18 000.

Parler de Gaza: génocide, destruction et expression artistique

Programme de la journée d’étude « Parler de Gaza: génocide, destruction et expression artistique » du 5 juin prochain, organisée à l’URMIS.

Elle aura lieu de 14h à 18h dans l’amphithéâtre 1 du bâtiment Olympe de Gouges (1er étage / 8, rue Albert Einstein 75013 Paris).

L’inscription est obligatoire sur ce lien: https://forms.gle/UhKetgvnSot9ystq6 (une vérification sera effectuée à l’entrée)

Gaza : MSF dénonce l’instrumentalisation de l’aide et la destruction du système de santé

Largement insuffisante, l’aide autorisée dans la bande de Gaza n’est qu’un écran de fumée alors que le siège se poursuit. Pendant ce temps, au moins 20 installations médicales à Gaza ont été endommagées ou mises partiellement ou totalement hors service au cours de la semaine dernière par l’avancée des opérations terrestres israéliennes, l’intensification des frappes aériennes et les ordres d’évacuation généralisés. Alors que la population a désespérément besoin de soins et d’aide médicale, les autorités israéliennes doivent mettre fin à l’asphyxie délibérée de Gaza et à l’anéantissement de son système de santé, déclare Médecins Sans Frontières (MSF). 

Éditorial du Monde : Le gouvernement israélien ne doit plus bénéficier de la moindre impunité

Dire clairement que ce qui est en cours à Gaza est inacceptable est nécessaire. Mais cela doit s’accompagner du constat que de nombreux alliés d’Israël n’ont plus rien en commun avec la coalition de Benyamin Nétanyahou, qui a fait le choix d’une dérive plaçant les autorités israéliennes en dehors des nations respectueuses des droits humains.

« Ils veulent me faire taire » : l’étudiant de Columbia Mohsen Mahdawi sur la prison de l’ICE, la Palestine, le militantisme, le bouddhisme

Dans sa première interview en direct depuis qu’il a été libéré de sa détention par l’ICE [Immigration and Customs Enforcement, agence de contrôle de l’immigration et les douanes aux États-Unis], l’étudiant de l’université Columbia et militant palestinien Mohsen Mahdawi raconte l’expérience traumatisante de son arrestation et de son incarcération. Mahdawi, un détenteur de carte verte [le permis de résident permanent légal aux États-Unis] qui est né et a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie occupée, a été arrêté dans le Vermont le 14 avril lorsqu’il s’est présenté pour ce qu’on lui avait dit être un entretien en vue de sa naturalisation, et il a passé plus de deux semaines emprisonné par les services de l’immigration des États-Unis, où il était retenu en représailles pour s’être exprimé en faveur des droits palestiniens. La détention de Mahdawi l’a conduit à réfléchir sur « l’interconnexion entre les injustices », étant donné que de nombreux membres de sa famille en Palestine ont été « injustement » incarcérés dans des prisons israéliennes. « Maintenant je peux ressentir leur douleur », dit Mahdawi. Malgré les tentatives du gouvernement des États-Unis et des groupes pro-Israël pour réduire au silence ses appels à mettre fin au génocide à Gaza, il ajoute : « Je partage ma douleur avec le monde. »