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BCG a modélisé un plan de « relocalisation » des Palestiniens de Gaza

Le Boston Consulting Group (BCG) a modélisé la « relocalisation » des Palestiniens de Gaza et s’est engagé dans un contrat de plusieurs millions de dollars pour aider à lancer un nouveau système d’aide pour l’enclave détruite, c’est ce qu’a mis en évidence une enquête du Financial Times. 

Des habitants d’un village de Cisjordanie expulsés après l’installation de colons dans un avant-poste proche

L’armée israélienne a dit avoir fait partir les colons, mais ils ont déplacé leur avant-poste plus loin dans le village. Harcèlement, vol et menaces ont continué, culminant dans l’un des déplacements forcés les plus importants en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza.

Gaza. Des preuves démontrent l’utilisation persistante de la famine par Israël comme arme de génocide contre la population palestinienne  

Des preuves réunies par Amnesty International démontrent que, depuis la mise en place de son système militarisé de distribution de l’aide il y a plus d’un mois, Israël a continué d’utiliser la famine comme arme de guerre contre la population civile de la bande de Gaza occupée, lui imposant délibérément des conditions de vie destinées à entraîner sa destruction physique dans le cadre du génocide dont elle est actuellement la cible.

Des organisations juridiques et de défense des droits humains mettent en garde les acteurs « humanitaires » privés à Gaza contre le risque de voir leur responsabilité juridique engagée pour complicité dans des violations graves du droit international

Nous, organisations juridiques et de défense des droits humains soussignées, sommes extrêmement préoccupées par le remplacement récent des agences impartiales des Nations Unies (« ONU ») et d’organisations humanitaires bien établies par la Gaza Humanitarian Foundation (« GHF »), laquelle travaille en collaboration avec le gouvernement israélien et des entreprises militaires et de sécurité privées américaines (« EMSP ») dans la bande de Gaza occupée actuellement ravagée par la famine. Ce nouveau modèle de distribution d’aide, privatisée et militarisée, constitue une rupture radicale et dangereuse avec les opérations internationales d’aide humanitaire[1] et qui, comme nous l’avons constaté au cours des trois semaines d’opérations de la GHF à Gaza, s’avère être un modèle déshumanisant, régulièrement meurtrier et contribuant au déplacement forcé de la population même qu’il prétend aider.

La stratégie israélienne, le chaos sécuritaire

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.

Lettre de l’AURDIP aux Président·e·s d’université sur la coopération UE-Israël

Dans une lettre adressée aux présidences d’université, Ivar Ekeland, vice-président de l’AURDIP, appelle les établissements français à rejoindre leurs homologues belges dans la demande de suspension de l’accord de coopération entre l’Union européenne et Israël. Cet accord, qui permet à Israël de participer à des programmes de recherche comme Horizon Europe, repose pourtant sur le respect des droits humains – une condition aujourd’hui bafouée au vu de la situation à Gaza.

Alors que la Cour Internationale de Justice juge plausible qu’un génocide soit en cours, et que les organisations humanitaires dénoncent des crimes de masse, l’inaction européenne devient moralement intenable. Les universités françaises, longtemps silencieuses sur le drame de Gaza, sont invitées à prendre enfin position. Il est temps que la communauté universitaire, si promptement mobilisée pour l’Ukraine, se montre à la hauteur des principes qu’elle affirme défendre.