Un bateau d’aide humanitaire pour Gaza a été « bombardé par des drones » au large de Malte
La coalition « Flottille de la Liberté » affirme qu’Israël est à blâmer pour cette attaque dans les eaux internationales contre un bateau civil non armé
La coalition « Flottille de la Liberté » affirme qu’Israël est à blâmer pour cette attaque dans les eaux internationales contre un bateau civil non armé
L’échelle des assassinats à Gaza est presque impossible à suivre alors que l’armée israélienne bombarde et affame les civils palestiniens en toute impunité.
Alors que l’aide humanitaire est bloquée depuis deux mois, de plus en plus de voix critiquent durement Israël. Mais en l’absence de toute sanction, elles sont absolument inefficaces et, dans Gaza, la faim s’installe.
Genève (CICR) – Les acteurs humanitaires seront bientôt réduits à l’impuissance à Gaza. Six semaines d’hostilités intenses, combinées à deux mois de blocage complet de l’aide humanitaire, ont privé les civils des moyens indispensables à leur survie. Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu’il mène à Gaza.
Je suis engagé dans la recherche sur l’Holocauste depuis environ 40 ans. Dans mes pires cauchemars, je n’avais jamais imaginé que l’État juif bombarderait à mort des enfants mourant de faim.
Depuis le 2 mars, aucun camion commercial ou humanitaire n’est entré dans l’enclave palestinienne. Les Nations unies estiment que la situation y a atteint son pire niveau depuis le début de la guerre.
Plusieurs accords signés par la France ne sont pas respectés par l’exécutif. Le principal étant celui sur le commerce des armes auprès des Nations Unies, note Benoît Muracciole, expert en usage des armes. Ce dernier interdit tout transfert vers des États commettant des crimes contre l’humanité ou de génocide, comme Israël à Gaza.
Par son ampleur et sa nature, l’offensive israélienne à Gaza a des conséquences multiples, non seulement au niveau local et régional, mais aussi pour la justice internationale et les institutions qui la portent. A l’occasion de la publication de l’édition 2025 du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, Heba Morayef, directrice régionale Moyen-Orient / Afrique du Nord d’Amnesty International, revient sur les faits les plus marquants pour la région au cours de l’année écoulée.
Le discours génocidaire s’est répandu, en tant que discours légitime, dans tous les studios de télévision. À partir de là, on devrait dire : « tu tueras ». Tout ce qui reste à faire est de discuter qui devrait être assassiné et qui devrait être épargné.
Depuis mars, le ciblage intensifié de l’infrastructure de l’eau par l’armée n’a laissé aux Gazaouis d’autre choix que de boire de l’eau de mer et de rationner des approvisionnements contaminés.