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Soutien à la liberté d’expression et à la liberté académique 

« Depuis plusieurs mois, nous assistons à une accélération et un durcissement des attaques contre la liberté d’expression d’étudiants et d’universitaires mais également d’acteurs politiques, syndicaux, associatifs et plus généralement de toutes celles et tous ceux qui se lèvent contre le massacre du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, contre l’expansionnisme israélien dans la région ou, plus simplement, qui tentent d’informer sur ce qui se passe au Proche-Orient… Dans ce contexte, nous appelons chacune et chacun à ne pas céder à la peur et à l’intimidation, à défendre la liberté d’expression et les libertés académiques qui nous concernent toutes et tous comme citoyens, comme enseignants et chercheuses, et à soutenir notre collègue Willy Beauvallet-Haddad comme toutes celles et ceux qui sont victimes d’attaques similaires contre leur droit à s’exprimer. »

Gaza : MSF reçoit de nombreux blessés lors de l’attaque d’une distribution de nourriture

Des dizaines de Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres blessés le 1er juin, selon le ministère de la Santé, alors qu’ils attendaient de la nourriture dans les centres de distribution de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) nouvellement créés à Rafah et près du corridor de Netzarim. Les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont pris en charge un grand nombre de blessés à l’hôpital Nasser, à Khan Younès. Selon les récits des blessés, récoltés par les équipes de MSF à l’hôpital, ils ont été ciblés par des drones, des hélicoptères, des bateaux, des chars d’assaut et des soldats israéliens au sol.

« C’est la stratégie de tout pouvoir colonial : nourrir et tuer »

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.