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L’Université du peuple de Providence

« Il ne reste aucune université à Gaza » peut-on lire sur une pancarte du campement de Brown pour la Palestine, qui s’est officiellement terminé hier. La pancarte faisait face au bâtiment administratif University Hall et portait le message d’un des nombreux thèmes du campement : le désinvestissement, parmi beaucoup d’autres questions, peut-être plus pressantes, est aussi une question du domaine de l’éducation.  Parce que Brown a, à maintes reprises, écarté les appels au désinvestissement, sous la puissante bannière d’être une université de classe A – un titre supposé lui conférer un caractère apolitique – les quelque quatre-vingts étudiants qui ont choisi de planter des tentes en totale violation des politiques définissant la conduite à tenir par les étudiants, font valoir leur point de vue par leurs teach-in. Si Brown veut en faire une affaire d’enseignement, les étudiants en feront une affaire d’enseignement.

Gaza : les libertés universitaires en danger !

Nos organisations dénoncent cette volonté d’imposer une opinion politique, par l’usage de la force préfectorale ou de l’intimidation. Ce n’est ni aux préfets ni aux élus territoriaux ou nationaux de définir ce qui doit être enseigné ou débattu dans les enceintes universitaires, pas plus à propos de Gaza que sur d’autres sujets.

Signataires : Snesup-FSU, Sncs-FSU, Snasub-FSU, Snetaps-FSU, Snep-FSU, Sud Éducation, Sud Recherche, Solidaires étudiants, CGT Ferc Sup, CGT SNTRS, CGT INRAE, FO ESR, UNEF, Union Étudiante.

Rapport de la Task Force indépendante à propos du Mémorandum-20 sur la sécurité nationale concernant Israël

Au début de février nous avons formé une Task Force indépendante sur l’application du Mémorandum-20 sur la sécurité nationale concernant Israël, dont nous avons fourni le rapport  à l’Administration Biden le 18 avril. Le  Mémorandum 20 sur la Sécurité Nationale  (NSM-20), adopté par le président Joe Biden, ordonne au Département d’État de rechercher auprès de partenaires impliqués dans le conflit et bénéficiant du soutien financier de l’armée américaine, l’assurance qu’ils se plieraient au droit des États-Unis et au droit international ; le mémorandum requiert également du Département d’État et du Département de la Défense de présenter un rapport au Congrès dans les 90 jours, sur le niveau auquel ces partenaires tiennent leurs promesses.