Les États Unis et tous les pays doivent respecter la résolution de l’ONU contre l’occupation israélienne
La résolution de l’ONU, cette semaine, a considérablement changé le contexte juridique de l’occupation israélienne du territoire palestinien.
La résolution de l’ONU, cette semaine, a considérablement changé le contexte juridique de l’occupation israélienne du territoire palestinien.
Une campagne de la société civile européenne centrée sur les institutions de l’UE et les États membres
Invité à un colloque qui se tient en ce moment même en Afrique du Sud, Etienne Balibar a rédigé ce « memorandum », exprimant, de la manière la plus synthétique possible, ses « positions » sur « Israël et la Palestine », « en tant qu’intellectuel, en tant que communiste, en tant que juif ». Avec ce texte fort, Les Temps qui restent ouvre un espace de discussion autour de cette question cruciale et douloureuse, où se mesurera la capacité de notre société à faire vivre un débat à la hauteur de la gravité des enjeux.
Le maintien au pouvoir de Benjamin Netanyahou dépend du maintien en guerre de son pays. La région en paie le prix cher.
Lettre commune du Conseil d’administration de l’Association nord-américaine d’études du Moyen-Orient (Middle East Studies Association of North America, MESA) et du Comité pour la liberté universitaire (Committee on Academic Freedom, CAF) condamnant le saccage du secteur de l’éducation à Gaza. « Différentes organisations ont recueilli des éléments sur les meurtres commis par l’armée israélienne à l’encontre d’intellectuels palestiniens, chercheurs et professeurs d’université. Comme les attaques et l’insécurité incessante constituent des obstacles à un recensement précis, nous ne fournissons ci-après qu’une liste partielle des noms et, lorsque c’est possible, des appartenances universitaires des chercheurs et enseignants tués. Ces personnes représentent un pourcentage minime de ceux qui ont fait partie intégrante de l’enseignement supérieur et de la vie intellectuelle dans la Bande de Gaza et qui ont connu la souffrance et la mort à un degré catastrophique : les centaines d’enseignants et de membres du personnel, les milliers d’étudiants et de membres de leurs familles qui ont été tués lors d’offensives militaires, de bombardements, ou parce qu’ils se sont trouvés exposés de façon prolongée à la famine et à la maladie depuis le 7 octobre 2023. »
Alors que l’attention du monde s’est majoritairement portée sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, les mêmes impératifs politiques israéliens à Gaza ont été suivis en Cisjordanie. Alors que le niveau de carnage y a été d’un moindre degré jusqu’à maintenant, les méthodes et la politique sont les mêmes. On a estimé que, depuis le 7 octobre, plus de 700 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie. Par ailleurs, les colons israéliens ont intensifié leurs attaques sur les fermiers palestiniens et le taux auquel ils s’emparent de leur terre par la force, tout en bénéficiant de l’impunité dont jouit Israël et du silence relatif du monde.
« Nous écrivons en tant que membres juifs du corps enseignant de Columbia et de Barnard en réponse au deuxième rapport du Groupe de travail sur l’antisémitisme, qui documente un certain nombre d’incidents perturbants et d’expériences des étudiants. Nous rejoignons les auteurs du rapport en ce que nous détestons toutes les occurrences de harcèlement, d’intimidation et de violence contre des étudiants en tant qu’ils sont juifs, et nous sommes d’accord qu’à Columbia ‘personne ne devrait se sentir exclu, marginalisé, ni subir un manque de respect ou d’écoute’. Nous écrivons pour démontrer que le rapport ébranle ces valeurs fondamentales en soumettant les incidents décrits à une analyse et à un cadre qui ne représentent pas correctement leur signification et leurs implications. Nous sommes préoccupés par la façon dont ce rapport largement diffusé contribue à un récit hostile sur Columbia qui est utilisé pour justifier des ingérences dans la gouvernance et les activités de l’institution. »
Alors que les massacres de civils continuent à Gaza, le journaliste américain Nathan Thrall, Prix Pulitzer 2024, dénonce dans un entretien à Mediapart l’impunité dont bénéficie Israël et l’apartheid qui sévit en Cisjordanie.
Le grand rabbin Haïm Korsia, en approuvant sans réserve l’intervention militaire meurtrière menée par le gouvernement d’extrême droite israélien, ne peut qu’alimenter l’antisémitisme, dénoncent plusieurs personnalités civiles juives vivant en France.
L’opération en cours en Cisjordanie a pour but de tester les limites de ce qu’Israël est autorisé à faire sans se faire prendre. Elle ouvre la voie à un nettoyage ethnique forcé du peuple palestinien.