Auteurs Autrices : Ghassan Hage

Ghassan Hage

Calomnier les analystes critiques de la guerre à Gaza n’est plus tolérable

Ce texte réagit à un article publié par Le Monde sur le livre « Une étrange défaite. Sur le consentement à l’écrasement de Gaza » (La Découverte, 2024). Il vise à en corriger les calomnies, insinuations et falsifications des faits, parfaite illustration de ce que, précisément, l’ouvrage analyse. Un droit de réponse ayant été rejeté par le quotidien, nous remercions Blast d’avoir accepté de le faire paraître. La campagne d’intimidation engagée depuis un an à l’encontre de celles et ceux qui proposent des analyses critiques de la destruction de Gaza et de ses habitants n’a pas seulement restreint la liberté d’expression. Elle a aussi contribué à la présentation au public d’un récit qui donne une vision fausse des événements et qui, ainsi, participe de la justification de la brutalisation des Palestiniens par l’armée et le gouvernement israéliens.

Déclaration de Ghassan Hage au sujet de son éviction de l’Institut Max Planck d’Anthropologie sociale (9 février 2024)

Ghassan Hage, anthropologue australien de renom qui a été l’objet d’une « campagne de calomnies » en Allemagne pour avoir exprimé son soutien à la Palestine, a riposté vis-à-vis de son ancien employeur, L'Institut Max Planck  pour ne pas l’avoir défendu face à de fausses accusations d’antisémitisme.

La réponse de Ghassan Hage à une invitation à donner la conférence inaugurale du congrès de l’Association anthropologique d’Israël (Anthropological Association of Israel) et la réplique de son président

J’avais au départ demandé au président de l’Association anthropologique d’Israël ( Israeli Anthropological Association) qui m’avait invité, Nir Avieli, s’il souhaitait que son invitation soit publiée. En l’absence de réponse, j’ai supposé que non. Mais il m’a envoyé une réponse réfléchie à ma propre réponse. Et les voici donc toutes deux, pour information. Comme on peut le voir tant ma réponse que celle de Nir sont polies et même cordiales malgré nos différences et si des gens veulent les commenter, je préférerais qu’ils conservent le ton de cet échange.—Ghassan Hage