Catégorie : Tribunes

Gaza: Des « arrêtés d’évacuation » israéliens mènent au transfert forcé de Palestiniens

Les frappes de l’armée israélienne continuent dans tout Gaza, ne laissant aucun lieu sûr. Entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu quelque 224 incidents de frappes israéliennes sur des bâtiments résidentiels et sur des tentes pour personnes déplacées de l’intérieur (PDI). Dans quelque 36 frappes pour lesquelles le Bureau des droits humains des Nations Unies a corroboré l’information, les victimes recensées jusqu’à présent ont été seulement des femmes et des enfants.

Remarques à la presse du Secrétaire général des Nations Unis à propos de Gaza

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dit mardi [8 avril 2025] que Gaza était devenu « un champ de mort », blâmant Israël pour son blocage de l’aide humanitaire et le non-respect de « ses obligations catégoriques » à répondre aux besoins des résidents du territoire palestinien.Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dit mardi [8 avril 2025] que Gaza était devenu « un champ de mort », blâmant Israël pour son blocage de l’aide humanitaire et le non-respect de « ses obligations catégoriques » à répondre aux besoins des résidents du territoire palestinien.

Julian Fernandez et Olivier de Frouville, juristes : « Les déclarations du ministre israélien de la défense sont l’expression transparente d’une intention génocidaire à Gaza »

Dans un tweet du 19 mars, le ministre de la défense de l’Etat hébreu, Israel Katz, offre une fausse « alternative » aux Gazaouis: partir ou mourir. Dans une tribune au « Monde », les professeurs de droit international pénal estiment qu’on a rarement entendu un responsable d’Etat exprimer aussi ouvertement un projet se conformant à la définition juridique du génocide.

Survol illégal de l’espace aérien français par Netanyahu : une association de juristes réclame des explications à l’Élysée

C’est une information passée relativement inaperçue : dans la nuit du 6 au 7 avril, Benjamin Netanyahu aurait, selon plusieurs sources, survolé l’espace aérien français. En visite chez son homologue d’extrême droite Hongrois, Viktor Orbán, le premier ministre de l’État d’Israël s’est ensuite envolé pour Washington. En prenant le soin d’esquiver plusieurs pays : l’Islande, l’Irlande, ou encore les Pays-Bas, selon la RTBF. Mais pas la France qui aurait, quant à elle, donné son accord pour laisser transiter la délégation israélienne.

Il y a 30 ans, le massacre de Qana ébranlait Israël ; aujourd’hui, ce ne serait qu’une autre goutte d’eau dans l’océan

Au cours des deux dernières semaines, Israël a exécuté un « Qana » presque chaque jour dans la Bande de Gaza, et personne n’appelle à ce que cela s’arrête. Le cauchemar de Qana s’est évaporé. Il n’est plus nécessaire de s’assurer qu’on ne tuera pas des dizaines de civils innocents. Personne ne s’en soucie. Le porte-parole des FDI n’a plus besoin de mentir, le Premier ministre n’a plus besoin d’être désolé. La conscience du monde et d’Israël a fondu.