Déclaration sur Gaza par Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence

À l’intention des autorités israéliennes, et de ceux qui peuvent encore les raisonner, nous disons encore une fois : Levez ce blocus brutal. Laissez les humanitaires sauver des vies.

Aux civils laissés sans protection, aucune excuse ne peut suffire. Mais je regrette sincèrement que nous ne soyons pas en mesure d’inciter la communauté internationale à empêcher cette injustice. Nous ne nous découragerons pas, même si le monde vous a donné toutes les raisons possibles de nous trouver décourageants.

Il y a deux mois, les autorités israéliennes ont délibérément décidé de bloquer toute l’aide à Gaza et de mettre un terme à nos efforts pour sauver les survivants de leur offensive militaire. Ils ont fait preuve d’une honnêteté déconcertante en affirmant que cette politique visait à faire pression sur le Hamas.

Oui, les otages doivent être libérés, maintenant. Ils n’auraient jamais dû être enlevés à leur famille.

Mais le droit international est sans équivoque : En tant que puissance occupante, Israël doit autoriser l’entrée de l’aide humanitaire. L’aide, et les vies civiles qu’elle permet de sauver, ne doivent jamais servir de monnaie d’échange.

Le blocage de l’aide affame les civils. Il les prive d’une assistance médicale de base. Il les prive de dignité et d’espoir. Il inflige une cruelle punition collective. Le blocage de l’aide tue.

Le mouvement humanitaire est indépendant, impartial et neutre. Nous pensons que tous les civils méritent d’être protégés de la même manière. Nous restons prêts à sauver autant de vies que possible, malgré les risques. Mais comme le Secrétaire général des Nations unies l’a clairement indiqué, la dernière modalité proposée par les autorités israéliennes ne répond pas aux critères minimaux d’une aide humanitaire fondée sur ces principes.

À l’intention des autorités israéliennes, et de ceux qui peuvent encore les raisonner, nous disons encore une fois : Levez ce blocus brutal. Laissez les humanitaires sauver des vies.

Aux civils laissés sans protection, aucune excuse ne peut suffire. Mais je regrette sincèrement que nous ne soyons pas en mesure d’inciter la communauté internationale à empêcher cette injustice. Nous ne nous découragerons pas, même si le monde vous a donné toutes les raisons possibles de nous trouver décourageants.