Gaza — Where Is the Law?
For decades, justice has been absent from the conflict. Will that change now?
For decades, justice has been absent from the conflict. Will that change now?
Un mois après l’attaque terroriste d’Israël par le Hamas, et alors que les bombardements de la bande de Gaza par Tsahal ont fait à ce jour plus de 10 000 victimes, les tensions sont de plus en plus fortes dans les milieux culturels. État des lieux.
Pourquoi les dirigeants des États-Unis et des pays européens n’ont-ils pas exigé un cessez-le-feu bilatéral, qui mettrait fin aux morts et aux destructions, et faciliterait la libération des otages et l’entrée sécurisée de l’aide en quantité nécessaire ?
Les établissements sont cernés par l’armée israélienne, qui traque les installations souterraines du Hamas. Des Gazaouis qui y avaient cherché refuge et une partie du personnel fuient les combats en direction du sud de l’enclave.
La sortie du contexte historique de ce qui se passe aide Israël à poursuivre sa politique génocidaire à Gaza.
Un groupe d’écrivains juifs a rédigé cette lettre après avoir constaté qu’un vieil argument gagnait en puissance : l’affirmation selon laquelle critiquer Israël est antisémite. Les rédacteurs d’un périodique étaient prêts à publier la lettre, mais leurs avocats leur ont déconseillé de le faire. Les auteurs partagent cette lettre en solidarité avec ceux qui continuent à s’exprimer en faveur de la liberté des Palestiniens.
La riposte disproportionnée menée par les forces armées israéliennes dans la bande de Gaza en réponse aux attaques meurtrières du Hamas est à l’origine de débats croissants, y compris chez les alliés d’Israël, sur l’opportunité de continuer à vendre ou donner des armes à l’État hébreu.
Une cinquantaine de bâtiments de l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens ont été touchés par des bombardements israéliens dans l’enclave palestinienne. Soixante-six personnes y ont été tuées.
Ivar Ekeland, président de l’Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine, a écrit à France Universités (ex Conférence des présidents d’université) pour leur demander de se prononcer sur le siège de Gaza comme ils se sont prononcés sur l’attaque du 7 octobre 2023 et sur l’invasion de l’Ukraine. Citant le secrétaire général des Nations Unies qui a déclaré que le siège de Gaza n’était pas une crise humanitaire, mais une crise de l’humanité, le président honoraire de l’Université Paris-Dauphine a demandé à ses confrères de sanctionner les universités israéliennes comme ils sanctionnent les universités russes.
Les autorités israéliennes ont considérablement accru leur recours à la détention administrative, une forme de détention arbitraire, contre des Palestiniens et Palestiniennes en Cisjordanie occupée, ont renouvelé les mesures d’urgence favorisant les traitements inhumains et dégradants de détenu·e·s et n’ont mené aucune enquête sur les cas de torture et les morts en détention au cours des quatre dernières semaines, a déclaré Amnesty International le 8 novembre 2023.