Nous [le Bureau des « Universitaires pour l’égalité »] avons écrit au président de la Conférence des recteurs d’université allemands, ainsi qu’aux membres de son bureau exécutif et à son Assemblée générale, pour exprimer notre profonde inquiétude quant à leur décision d’adopter la définition de travail de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).
Au vu de l’accroissement de l’antisémitisme ainsi que d’autres formes de racisme en Allemagne et ailleurs, nous saluons et soutenons toutes les initiatives des universitaires, individuelles ou institutionnelles, pour combattre le racisme et l’intolérance. Cependant, nous maintenons que l’adoption de la définition de l’IHRA ne sert pas plus la cause du combat contre l’antisémitisme qu’elle ne protège ses victimes. Nous exhortons la communauté universitaire allemande à combattre l’antisémitisme tout en respectant le soutien légitime aux droits palestiniens, sans porter atteinte aux droits fondamentaux de la liberté de parole, d’expression et d’association politique, et en protégeant avec zèle les espaces démocratiques.
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