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Pierre Nicodème sur la complicité du ministère de l’Enseignement supérieur avec l’université Reichman: « dégoût et colère »

Pierre Nicodème, mathématicien-informaticien retraité au CNRS, rend la médaille d’honneur du CNRS, qu’il avait reçue en 2013, en réponse aux pressions du ministère de l’Enseignement supérieur sur l’IEP de Strasbourg pour maintenir le partenariat avec l’Université Reichman de Herzliya en Israël. Dans une lettre ouverte que nous publions, il exprime « dégoût et colère » à l’égard des choix politiques du ministère, mais c’est aussi pour lui l’occasion de livrer un témoignage personnel d’intellectuel engagé sur la façon dont la France, en l’espace d’une vingtaine d’années (depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007), a abandonné tout souci de justice et d’équilibre dans sa gestion du dossier palestinien.

Universitaires israéliens : l’attaque du gouvernement des États-Unis contre les universités ne nous protège pas

Nous nous déclarons solidaires de nos collègues basés aux États-Unis— qu’ils soient citoyens des États-Unis, résidents permanents ou détenteurs de visas universitaires. Nous considérons que les invocations de l’administration américaine à l’antisémitisme sont des attaques malhonnêtes, à peine voilées, contre les musulmans, les Palestiniens, les pro-palestiniens et les étudiants internationaux, servant de prétexte à la violente suppression d’une parole protégée et à l’abolition de l’université comme espace de recherche libre. Nous reconnaissons aussi que la même rhétorique peut rapidement se retourner contre nous ou d’autres groupes si, et quand, cela sert les intérêts du gouvernement. Nous soutenons nos collègues fermement dans cette offensive dangereuse contre l’université.

Bilan d’un mois de trêve rompue à Gaza : le génocide se poursuit

Après deux mois d’un fragile cessez-le-feu, l’armée israélienne a relancé, le 18 mars 2025, ses opérations militaires sur Gaza. Piégée dans une enclave soumise à un blocus total et à des bombardements intensifs, la population palestinienne est contrainte à des déplacements forcés, dans un territoire chaque jour plus réduit et dangereux. Bilan d’un mois de conflit et de survie, après de nouvelles menaces de destruction totale des autorités israéliennes.

Photos d’une université détruite dans le nord de Gaza, devenue un refuge

Chassés une fois de plus de chez eux, des milliers de Palestiniens se sont entassés dans le campus de l’Université Islamique situé à l’est de la ville de Gaza – où les livres sont le seul combustible disponible pour faire bouillir de l’eau, chauffer de la nourriture et rester au chaud.

« J’ai élevé mon fils pour la paix et ils l’ont assassiné quand il est allé sauver des gens »

Subhi Bahloul a étudié l’hébreu à l’université de Tel Aviv et l’a enseigné à Gaza. Il a raconté à son fils Muhammad qu’il avait des amis en Israël. Le 23 mars, Muhammad, un bénévole pour le Croissant-rouge, a fait partie des 15 travailleurs de l’aide humanitaire abattus par des soldats à Rafah.
« Je n’ai jamais imaginé que des équipes médicales seraient assassinées », dit son père dans une interview avec Local Call.