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Plongée dans l’enfer de Gaza

Page spéciale « Dans l’enfer de Gaza » 🇵🇸 

▶️ Avec la Croix-Rouge dans un hôpital de campagne 

▶️ Les familles gazaouies déchirées par la guerre 

▶️ Un territoire qui se rétrécit pour les civils 

▶️ Ces réservistes israéliens qui ne veulent plus faire la guerre 

Mettre un terme au génocide en cours ou le voir mettre fin à la vie à Gaza : des experts de l’ONU affirment que les États sont confrontés à un choix décisif

GENÈVE – Les atrocités croissantes à Gaza représentent un tournant moral à prendre d’urgence et les États doivent agir maintenant pour mettre fin à la violence, sans quoi ils seront témoins de l’anéantissement de la population palestinienne de Gaza, une issue qui aurait des conséquences irréversibles pour notre humanité commune et l’ordre multilatéral, ont averti aujourd’hui des experts de l’ONU, qui ont exigé une intervention internationale immédiate.

Dévastation, bombardements et famine : Israël détruit la vie à Gaza

Depuis deux mois maintenant, Israël bloque l’entrée de la nourriture et de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza, affamant délibérément plus de deux millions de personnes, dont plus d’un million d’enfants. Le 16 avril, le ministre de la Défense Katz a déclaré qu’Israël continuerait de bloquer l’entrée de la nourriture et de l’aide dans Gaza, admettant tout à fait qu’il utilise la famine comme méthode de guerre. Le 25 avril, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) des Nations Unies a annoncé que ses entrepôts alimentaires à Gaza étaient maintenant vides.

LOI ANTISÉMITISME : LE GOUVERNEMENT VEUT INTERDIRE TOUTE CRITIQUE D’ISRAËL DANS LES UNIVERSITÉS

Dans un contexte de génocide en cours à Gaza, la France semblent emprunter un chemin dangereux : instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme pour museler la parole critique à l’encontre d’Israel, en particulier dans les universités françaises.
Les enseignants, chercheurs ou étudiants qui prennent publiquement position contre le genocide en cours à Gaza ou qui dénoncent l’occupation israélienne risquent des sanctions disciplinaires, des suspensions, ou des campagnes de diffamation.

Un adolescent palestino-américain a soi-disant jeté des pierres qui n’ont atteint personne. Les troupes israéliennes l’ont abattu de 11 balles

Des soldats des FDI en embuscade ont ouvert le feu sur un trio de jeunes Palestino-Américains de 14 ans qui ont peut-être jeté des pierres, mais inoffensivement. Deux se sont échappés, blessés ; le troisième a été tué après avoir été criblé de balles.

A propos d’un projet de loi contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur

Un projet de loi baptisé « projet de loi contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur » a été déposé en octobre 2024 au Sénat, et y a été discuté en séance publique fin février 2025. On trouvera ici la succession des textes. Il est maintenant discuté à l’Assemblée nationale et consiste principalement à expliciter l’antisémitisme (et parfois le racisme) parmi les discriminations susceptibles de poursuites dans le cadre de l’université. Si l’on ne peut qu’agréer avec la volonté de ne tolérer aucune discrimination, à l’université ou ailleurs, c’est le dispositif proposé https://www.senat.fr/rap/l24-335/l24-3353.html) pour atteindre cet objectif qui posait plusieurs problèmes graves, se référant par exemple pour définir l’antisémitisme aux exemples contestés de l’IHRA (Alliance internationale pur la mémoire de l’Holocauste) et à des associations dont le comportement à cette date pouvait faire douter de l’objectivité et de la hauteur de vues nécessaires. Soulignons aussi que les référents contre les discriminations (y compris antisémites) existent déjà dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur. À l’occasion de la discussion au Sénat, la lettre suivante a été adressée le 18 février par Catherine Goldstein, à titre personnel, à plusieurs sénateurs et sénatrices. Une seule a répondu.

A propos de l’arrêt du séminaire Palestine : lettre à la direction de l’ENS

Un séminaire consacré à différents aspects, en particulier éducatifs, géographiques, historiques et sociaux de la Palestine, est organisé à l’École normale supérieure (ENS) dans le cadre du dispositif des séminaires élèves, validé par plusieurs départements de l’École normale supérieure. Après de nombreuses séances qui se sont déroulées selon les modalités habituelles (exposés introductifs par des spécialistes, parfois autour d’un ouvrage récent, questions, réponses et discussion avec les auditeurs et auditrices), une séance a été interrompue, apparemment à la suite d’interventions houleuses extérieures. Le séminaire a alors été suspendu brutalement par la direction de l’ENS, sans information aux intervenants et intervenantes prévus pour la séance suivante. On trouvera ici un communiqué sur cette annulation et une information de la part de la direction de l’ENS.

La lettre suivante a été adressée à la direction de l’ENS, juste après la décision de reprise des séances, sous ce qui est annoncé comme de nouvelles règles, là encore sans information aux intervenants et intervenantes. Elle n’a pas obtenu de réponse de la direction de l’ENS.