Latest Posts

Récentes publications du site « Culture de Palestine »

« Nous essayons, à partir de nos actions culturelles, dans les domaines du théâtre, de la musique, de la littérature, de la peinture ou du cinéma, d’être une partie de ce monde pour témoigner des souffrances du peuple palestinien et participer à l’humanité dans sa construction universelle. » Mohammed Halayka, directeur du Théâtre National Palestinien

On n’est en sécurité nulle part : des médecins de Gaza « vivent dans les salles d’opération »

Contrairement à d’autres zones de combat ou de catastrophe, le personnel médical des ONG dans la minuscule bande de Gaza met sa vie en danger lorsqu’il s’efforce de sauver des vies. Un employé décrit des médecins qui s’agenouillent sur le sol pour s’occuper des blessés et des milliers de personnes déplacées qui se réfugient dans les hôpitaux.

La famine comme méthode de guerre

Aujourd’hui, devant la Cour internationale de justice de La Haye, l’Afrique du Sud a accusé Israël de génocide. Au cœur de son argumentation, l’Afrique du Sud affirme qu’Israël détruit la population de Gaza en la privant de nourriture. L’article 2(c) de la Convention sur le génocide interdit la « soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». Israël affirme que ces accusations sont « sans fondement ».

Marchons pour le droit à la vie des Palestinien•ne•s et contre l’impunité du gouvernement israélien

À toutes celles et ceux qui dénoncent l’épuration ethnique en Palestine, le génocide à Gaza, les crimes en Cisjordanie et la répression des Palestinien·ne·s de ‘48 : prenez la route vers Bruxelles avec nous le 20 janvier pour dénoncer les atrocités qui se déroulent sous nos yeux !

L’AURDIP soutient cette marche pour la Palestine !

Comment faire confiance au langage lorsqu’il vous fait souffrir ? par Adania Shibli, écrivaine palestinienne

L’autrice née en Palestine a été récompensée mi-octobre par le Salon du livre de Francfort, avant que celui-ci ne déprogramme sa remise de prix. Pour la première fois en France, elle écrit pourquoi, depuis le début de la guerre Hamas-Israël, elle craint de perdre ses mots et, par conséquent, sa raison d’être.

Par Adania Shibli, écrivaine, lauréate du prix du Salon du livre de Francfort 2023

L’AFRIQUE DU SUD ET L’HONNEUR DE L’HUMANITÉ

C’est l’Afrique du Sud, un pays certes important sur le continent africain, mais qui reste fragile trente ans après la fin du régime raciste de l’apartheid, qui a osé saisir la justice internationale pour mettre fin au génocide en cours. Ce n’est ni la France, qui se rêve toujours en « pays des droits de l’homme », ni la Grande-Bretagne, qui a une responsabilité historique dans la situation des Palestiniens, ni les États-Unis, qui continuent à se voir comme « la plus grande démocratie du monde », ni même les pays scandinaves, qui sont souvent présentés comme moteurs en matière de progrès humains. C’est l’Afrique du Sud – et l’Afrique du Sud seule, au nom de son histoire – qui a entrepris de documenter les crimes de l’armée israélienne et les intentions génocidaires des dirigeants de l’État hébreu, qui les a compilés dans un rapport et qui les a présentés devant les juges de la CIJ, au cours d’une audience historique. L’une des avocat·es mandaté·es par Pretoria, Adila Hassim, a d’ailleurs été très claire dès le début de son intervention : « Cette affaire souligne ce qui constitue l’essence de notre humanité commune. »