La leçon d’espoir d’Islam Idhair
Islam Idhair venait à peine de rentrer du travail, le 21 octobre 2023, lorsque le pire s’est produit.
Islam Idhair venait à peine de rentrer du travail, le 21 octobre 2023, lorsque le pire s’est produit.
Ce texte réagit à un article publié par Le Monde sur le livre « Une étrange défaite. Sur le consentement à l’écrasement de Gaza » (La Découverte, 2024). Il vise à en corriger les calomnies, insinuations et falsifications des faits, parfaite illustration de ce que, précisément, l’ouvrage analyse. Un droit de réponse ayant été rejeté par le quotidien, nous remercions Blast d’avoir accepté de le faire paraître. La campagne d’intimidation engagée depuis un an à l’encontre de celles et ceux qui proposent des analyses critiques de la destruction de Gaza et de ses habitants n’a pas seulement restreint la liberté d’expression. Elle a aussi contribué à la présentation au public d’un récit qui donne une vision fausse des événements et qui, ainsi, participe de la justification de la brutalisation des Palestiniens par l’armée et le gouvernement israéliens.
Alors que la guerre s’étend au Liban, les sociétés occidentales restent trop passives face au massacre des Palestiniens pour contraindre leurs dirigeants à sanctionner Israël. Comme si elles refusaient de voir leurs propres crimes dans le miroir de la colonisation que leur tend Israël.
Pour venger le 7 octobre, des crimes de toutes sortes sont tolérés. Mais les politiciens devraient prendre garde : le public britannique n’est pas d’accord.
Un mois après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, Omer Bartov, spécialiste du génocide, jugeait qu’il n’y avait pas lieu d’utiliser un tel mot pour qualifier la réponse militaire israélienne. Mais cet historien israélo-américain a changé d’avis, et se convertit désormais en lanceur d’alerte.
Maura Finkelstein a été licenciée du Muhlenberg College pour avoir re-posté sur Instagram.
Olivier Cahn, Professeur de droit pénal, Université Paris Nanterre. Recueil Dalloz 2024 p.1652.
Radhika Sainath écrit que la ré écriture de la politique visant à empêcher les manifestations sur Gaza aura de graves conséquences quant à l’expression sur les campus
Génocide, colonisation, apartheid : en investissant dans les plus grosses entreprises exportatrices d’armes à destination d’Israël et dans des entreprises impliquées dans les colonies illégales en Palestine, 5 banques françaises se rendent complices de la situation actuelle au Proche-Orient. Parmi elles, BNP Paribas, 1er financeur européen d’Israël.
Face à cela, l’AFPS, Attac et la campagne BDS France, lancent aujourd’hui la campagne « Banque Complice » appelant BNP Paribas à cesser sa complicité dans le financement du génocide et de la colonisation illégale de la Palestine. Des actions d’interpellation seront organisées partout sur le territoire pendant les prochaines semaines.
La romancière explique, dans une tribune au « Monde », que l’« ivresse militaire » d’Israël et le projet porté par son premier ministre sont voués à l’échec. Elle appelle les puissances occidentales à cesser de le suivre aveuglément.