Pour l’historien, spécialiste de la Palestine, professeur au collège de France, « l’effondrement des conditions sanitaires et l’absence de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse » dans la bande de Gaza.
Les craintes s’intensifient pour les réfugiés de Gaza, car aucun endroit n’est considéré comme sûr pour les civils dans le cadre de l’effort de destruction du Hamas
Les images filmées à ce jour ne prouvent pas que le complexe de Gaza était un centre névralgique pour les attaques sur Israël, comme l’a prétendu l’armée.
L’armée israélienne utilise dans la bande de Gaza une stratégie de guerre totale qui ne distingue pas les cibles civiles des cibles militaires et ignore délibérément le principe de proportionnalité de la force, fondements du droit de la guerre. En application d’une doctrine inventée il y a quinze ans par un actuel ministre de Nétanyahou.
Mis en cause dans l’édition du 13 novembre de AOC par Bruno Karsenti, Jacques Ehrenfreund, Julia Christ, Jean-Philippe Heurtin, Luc Boltanski et Danny Trom pour son Opinion « Le spectre d’un génocide » publiée dans AOC le 1er novembre, Didier Fassin leur répond.
Les troupes israéliennes ont ordonné l’évacuation de l’hôpital al-Shifa « dans l’heure qui suit » samedi par haut-parleurs, a rapporté un journaliste de l’AFP qui était sur place, tandis que les troupes passaient les lieux au peigne fin à la recherche de cachettes du Hamas.
Les forces israéliennes ont tué par balles Nasrallah Abdulafu Abdulfatah Qawasmeh, 17 ans, le 16 novembre au checkpoint militaire israélien entre Bethléem et Jérusalem, d’après les renseignements récoltés par Défense des Enfants International – Palestine. (Photo : avec l’aimable autorisation de la famille Qawasmeh)
Mohammad se tient devant la tente qu’il partage avec neuf membres de sa famille dans un camp pour Palestiniens déplacés à Khan Younis. (Photo : Mohammad Abu Rukbeh / DCIP)
Selon le ministère des affaires étrangères, 115 Français, leurs ayants droit et des agents de l’Institut français de Gaza ont pu rejoindre l’Hexagone. Désormais en sécurité, ils continuent de s’inquiéter pour leurs proches restés sur place.
Nous appelons à nous rassembler sur les bases de cet appel et à organiser, en solidarité avec le peuple palestinien, des marches contre la guerre partout en France ce week-end.
À Paris, nous manifesterons le samedi 18 Novembre à 14h30 au départ de la place de la République
