La vengeance d’Israël : une interview avec Rashid Khalidi
Le spécialiste de l’histoire palestinienne parle de ce qui l’a ou non surpris dans la réponse internationale à l’attaque d’Israël contre Gaza.
In 1978 I returned to Ramallah from my legal studies in London brimming with ideas about the importance of the rule of law and the possibilities for
Le spécialiste de l’histoire palestinienne parle de ce qui l’a ou non surpris dans la réponse internationale à l’attaque d’Israël contre Gaza.
Nadia Abu El-Haj, interviewée par Max Nelson
« La seule raison pour laquelle nous n’avons pas sombré dans la violence ce jour-là, c’est que les élèves sont restés calmes. Ils étaient les seuls adultes dans la salle ».
Il n’est pas facile de travailler sous une attaque militaire continue, de se réveiller et de fermer les yeux sur les blessures et les cadavres, de se sentir impuissant face à tout cela.
La guerre à Gaza a fourni aux colons israéliens une nouvelle opportunité, et l’impunité. Je vois des villages entiers fuir en panique.
En cinquante-six ans, Israël a changé Gaza, d’une économie fonctionnelle en une dysfonctionnelle, d’une société productive en une société appauvrie.
Nathan Thrall soutient que l’accident dans lequel est mort le fils d’Abed Salama était prévisible, et même inéluctable, conséquence de l’occupation israélienne sous ses formes quotidiennes.
Un consensus croissant s’est formé autour du terme — non comme une comparaison rhétorique avec l’Afrique du Sud, mais pour décrire un système de domination construit sur la partition de la Palestine.
Le gouvernement israélien, dans un geste qui a été largement condamné, a banni le groupe que j’ai fondé. C’est la manière dont il impose son impunité vis-à-vis de ses politiques illégales d’occupation.
Note de la rédaction :
Le 16 octobre, nous avons parlé à Raja Shehadeh de son travail comme écrivain et comme avocat et fondateur, en 1979, d’Al-Haq, qui est rapidement devenu le principal groupe palestinien surveillant les droits humains.
« Le monde de Ramallah qui m’était familier, avec ses collines à proximité, a été transformé inexorablement, d’une manière qui m’a consterné et effrayé », nous a-t-il dit. « Les changements qu’amène la conquête des terres par l’armée israélienne, en utilisant divers stratagèmes juridiques fallacieux, et où les noms des divers éléments du pays, villes et villages, sont remplacés par des noms hébreux, ainsi que les changements dans le récit qui a accompagné tout ce processus, ont tous été précédés par des modifications qui ont eu lieu dans les lois locales.
Mon projet juridique était de faire une chronique de ces changements et d’alerter sur leurs conséquences. J’ai poursuivi ce projet avec l’espoir de susciter une prise de conscience, afin d’exercer une pression pour arrêter la colonisation de notre pays par Israël. »
Ce projet, vieux de quarante ans, pour faire rendre des comptes juridiquement, a été verrouillé la semaine dernière quand, le 22 octobre, le gouvernement israélien a déclaré qu’Al-Haq et cinq autres ONG étaient des « organisations terroristes », les mettant de fait hors la loi. Shedadeh nous a écrit la réponse qui suit.