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Interview avec Francesca Albanese: « Les responsables de l’Union européenne doivent être poursuivis pour complicité dans des crimes de guerre ».

La Rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les droits humains dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, n’hésite pas à utiliser le terme « génocide ». Elle le répète délibérément dans sa conversation avec EUobserver.

Les attaques israéliennes contre des sites éducatifs, religieux et culturels dans le territoire palestinien occupé constituent des crimes de guerre et un crime contre l’humanité, celui d’extermination, dit la Commission des Nations Unies

GENÈVE – Israël a anéanti le système d’éducation de Gaza et détruit plus de la moitié de tous les sites religieux et culturels de la Bande de Gaza, dans le cadre d’une attaque généralisée et incessante contre le peuple palestinien, au cours de laquelle les forces israéliennes ont commis des crimes de guerre et un crime contre l’humanité, celui d’extermination, a dit la Commission internationale indépendante des Nations Unies sur le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem Est, et sur Israël, dans un nouveau rapport aujourd’hui.

« Ils veulent me faire taire » : l’étudiant de Columbia Mohsen Mahdawi sur la prison de l’ICE, la Palestine, le militantisme, le bouddhisme

Dans sa première interview en direct depuis qu’il a été libéré de sa détention par l’ICE [Immigration and Customs Enforcement, agence de contrôle de l’immigration et les douanes aux États-Unis], l’étudiant de l’université Columbia et militant palestinien Mohsen Mahdawi raconte l’expérience traumatisante de son arrestation et de son incarcération. Mahdawi, un détenteur de carte verte [le permis de résident permanent légal aux États-Unis] qui est né et a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie occupée, a été arrêté dans le Vermont le 14 avril lorsqu’il s’est présenté pour ce qu’on lui avait dit être un entretien en vue de sa naturalisation, et il a passé plus de deux semaines emprisonné par les services de l’immigration des États-Unis, où il était retenu en représailles pour s’être exprimé en faveur des droits palestiniens. La détention de Mahdawi l’a conduit à réfléchir sur « l’interconnexion entre les injustices », étant donné que de nombreux membres de sa famille en Palestine ont été « injustement » incarcérés dans des prisons israéliennes. « Maintenant je peux ressentir leur douleur », dit Mahdawi. Malgré les tentatives du gouvernement des États-Unis et des groupes pro-Israël pour réduire au silence ses appels à mettre fin au génocide à Gaza, il ajoute : « Je partage ma douleur avec le monde. »