Source : Le Monde

« Je suis à peine de retour que me submerge déjà la tragédie de ce territoire assiégé » : l’historien Jean-Pierre Filiu raconte son séjour à Gaza

Dans son livre « Un historien à Gaza », à paraître mercredi 28 mai aux Arènes (224 pages, 19 euros), Jean-Pierre Filiu évoque son voyage de trente-deux jours, du 19 décembre 2024 au 21 janvier 2025, au sein du territoire palestinien. Un témoignage rare, dont « Le Monde » publie des extraits en avant-première.

Éditorial du Monde : Le gouvernement israélien ne doit plus bénéficier de la moindre impunité

Dire clairement que ce qui est en cours à Gaza est inacceptable est nécessaire. Mais cela doit s’accompagner du constat que de nombreux alliés d’Israël n’ont plus rien en commun avec la coalition de Benyamin Nétanyahou, qui a fait le choix d’une dérive plaçant les autorités israéliennes en dehors des nations respectueuses des droits humains.

« Lauréats de Pause, un programme français d’accueil, des chercheurs et artistes palestiniens sont toujours bloqués à Gaza »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de plus de 300 universitaires, parmi lesquels Patrick Boucheron, Didier Fassin et Edith Heard, demande au gouvernement français d’intervenir pour évacuer douze chercheurs et artistes gazaouis sélectionnés par le programme national d’accueil en urgence des scientifiques et artistes en exil (Pause), et de créer un fonds d’urgence.

Julian Fernandez et Olivier de Frouville, juristes : « Les déclarations du ministre israélien de la défense sont l’expression transparente d’une intention génocidaire à Gaza »

Dans un tweet du 19 mars, le ministre de la défense de l’Etat hébreu, Israel Katz, offre une fausse « alternative » aux Gazaouis: partir ou mourir. Dans une tribune au « Monde », les professeurs de droit international pénal estiment qu’on a rarement entendu un responsable d’Etat exprimer aussi ouvertement un projet se conformant à la définition juridique du génocide.

« Français juives et juifs, nous appelons à mener le combat contre l’antisémitisme en refusant son instrumentalisation »

Alors qu’une partie des intellectuels français juifs reprochent à la « gauche extrême » de délégitimer Israël, un collectif d’intellectuels et de militants associatifs considère, dans une tribune au « Monde », que l’antisémitisme, largement ancré à l’extrême droite, ne doit pas être utilisé pour discréditer toute critique du sionisme et empêcher la dénonciation des crimes commis par le gouvernement israélien envers les Palestinens.