Catégorie : Rapports

Camouflage humanitaire : Israël réécrit les lois de la guerre pour légitimer son génocide à Gaza

Les auteurs examinent l’utilisation par Israël du droit humanitaire international pour justifier ses actions à Gaza, qui équivalent à un génocide. Ils soutiennent que le programme colonial de peuplement d’Israël dépouille systématiquement les Palestiniens de leurs droits, transformant Gaza en un lieu de violence extrême, de ségrégation et d’annihilation de masse.

La Commission des Nations Unies constate des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans les attaques israéliennes contre les établissements de santé de Gaza et le traitement des détenus et des otages

Israël a mené une politique concertée pour détruire le système de santé de Gaza dans le cadre d’un assaut plus large contre Gaza, commettant des crimes de guerre et le crime contre l’humanité d’extermination avec des attaques incessantes et délibérées contre le personnel et les installations médicales, a déclaré la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et Israël dans un nouveau rapport aujourd’hui.

Le génocide dans la Bande de Gaza.Que disent les rapports d’enquête internationale ?

Ce document résume les éléments d’enquête publiés dans le rapport intitulé « Anatomie d’un génocide » de Francesca Albanese, rapportrice spéciale du Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme dans le(s) Territoire(s) palestinien(s) occupé(s), rendu aux Nations Unies le 25 mars 20242.

La liberté d’expression dans les universités

Gina Romero, rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de rassemblement et la liberté d’association vient de publier une liste de recommandation aux universités du monde entier pour gérer les expressions de solidarité avec le peuple palestinien. On le trouvera en pièce jointe. On pourra comparer ce texte à la circulaire adressée par le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur aux présidents d’université, également en pièce jointe, et juger par ce contraste de l’état de la liberté d’expression en France.

La réponse des enseignants juifs au rapport du Groupe de travail de l’université Columbia sur l’antisémitisme

« Nous écrivons en tant que membres juifs du corps enseignant de Columbia et de Barnard en réponse au deuxième rapport du Groupe de travail sur l’antisémitisme, qui documente un certain nombre d’incidents perturbants et d’expériences des étudiants. Nous rejoignons les auteurs du rapport en ce que nous détestons toutes les occurrences de harcèlement, d’intimidation et de violence contre des étudiants en tant qu’ils sont juifs, et nous sommes d’accord qu’à Columbia ‘personne ne devrait se sentir exclu, marginalisé, ni subir un manque de respect ou d’écoute’. Nous écrivons pour démontrer que le rapport ébranle ces valeurs fondamentales en soumettant les incidents décrits à une analyse et à un cadre qui ne représentent pas correctement leur signification et leurs implications. Nous sommes préoccupés par la façon dont ce rapport largement diffusé contribue à un récit hostile sur Columbia qui est utilisé pour justifier des ingérences dans la gouvernance et les activités de l’institution. »