Appel européen : Suspension de l’Accord d’Association UE – Israël !
Une campagne de la société civile européenne centrée sur les institutions de l’UE et les États membres
Une campagne de la société civile européenne centrée sur les institutions de l’UE et les États membres
Le président de l’AURDIP a écrit au directeur de TSE pour dénoncer la suspension de quatre mois d’un enseignant ayant évoqué la guerre à Gaza lors d’un cours de mathématiques. Il critique cette sanction comme disproportionnée et appelle TSE à se pencher sérieusement sur la situation économique et sociale à Gaza, en Cisjordanie et à Jerusalem-Est, ce que l’on appelle généralement le dé-développement de la Palestine, plutôt que de clouer au pilori un malheureux enseignant qui a osé aborder le sujet.
Plus de 2000 universitaires européens et 45 organisations ont signé une pétition demandant que la Commission européenne mette fin au traité d’association entre Israël et l’Union européenne, retirant ainsi un pilier du soutien financier européen aux institutions israéliennes qui sont complices de violations des droits humains.
Ivar Ekeland, président de l’AURDIP, a écrit au directeur de l’École Normale Supérieure de Paris et à la présidente du Conseil d’Administration pour exprimer sa satisfaction quant à l’adoption par le CA d’une motion sur Gaza. Cependant, il a également manifesté son inquiétude concernant la suppression, dans la version adoptée, de toute référence à l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice du 26 janvier 2024, présente dans la motion initialement proposée par les élèves.
L’AURDIP et quatre organisations académiques exhortent l’UE à suspendre la participation d’Israël aux programmes de recherche de l’UE, suivant l’ordonnance provisoire de la Cour de Justice Internationale qui a trouvé plausible l’affirmation de génocide perpétré contre les Palestiniens à Gaza. La lettre met en avant les violations du droit international par Israël et critique le financement de l’UE susceptible de soutenir ces actes. Elle appelle au respect de l’ordonnance de la CIJ et une cessation du soutien de l’UE à Israël jusqu’à ce que celui-ci adhère au droit international et aux normes éthiques.
Ce rapport de l’AURDIP examine un aspect fondamental de l’anatomie du génocide en cours à Gaza. Il met en lumière l’évolution de l’invocation d’Amalek dans le discours public israélien, qui est passée de la rhétorique religieuse extrémiste à l’endoctrinement idéologique au sein de la sphère sociale et politique. À l’issue d’un long processus initié après la guerre des Six Jours en 1967, cette invocation s’est transformée en un programme politique favorisant une politique de colonisation et d’apartheid de plus en plus violente et agressive, conduisant au génocide actuel, dont Amalek est devenu le nom de code.
La conférence a finalement eu lieu dans le grand amphi de l’Université le 27 mai dernier, devant 400 personnes.
Le président de l’AURDIP, Ivar Ekeland, adresse une nouvelle lettre à France Universités, soutenant les demandes légitimes des étudiants sur la Palestine. Il exhorte les présidents d’université à les porter devant les conseils d’établissement pour délibération et prise de position, soulignant le caractère collégial historique des institutions universitaires.
Un large ensemble d’organisations politiques, syndicales et associatives, intellectuels et personnalités de la société civile, protestent contre la vague de répression et d’entrave à la liberté d’expression. « Nous appelons collectivement à un sursaut populaire en nous rassemblant nombreuses et nombreux ce mardi 30 avril à 8h30 Porte de Clichy pour soutenir Mathilde Panot et Rima Hassan avant leur convocation et le mercredi 1er mai toutes et tous dans la rue ! ».
L’AURDIP exprime sa solidarité avec les étudiants et les enseignants qui manifestent dans les universités de par le monde, de New-York (Columbia) à Paris (Sciences-Po), afin d’obtenir que leurs établissements suspendent leurs liens avec les universités israéliennes et avec les entreprises qui soutiennent le siège et le bombardement de Gaza.