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Gaza : du déni à l’occultation. Retour sur un entretien du Monde avec Eva Illouz et Derek Penslar

Si certain·es journalistes du Monde ont pu accomplir un travail remarquable sur la Palestine et le colonialisme israélien, en particulier Clotilde Mraffko et Benjamin Barthe, le quotidien a publié ces derniers mois des entretiens et des tribunes allant de l’inepte à l’abject, au regard de la guerre de nature génocidaire que mène Israël depuis sept mois contre les Palestinien·nes de Gaza.

Les Palestiniens sont furieux qu’une entreprise égyptienne « se fasse des millions » en sortant des réfugiés de Gaza

Des rapports selon lesquels des Palestiniens doivent payer au moins 5000 dollars pour fuir Gaza ont conduit à accuser l’Égypte de profiter de leur détresse. « Le passage de la frontière à Rafah est-il devenu le deuxième canal de Suez? » demande un Gazaoui.

À Rafah, les gens fuient vers nulle part dans un désert de dévastation et de sable

Quelque 1,2 million d’habitants de Gaza se recroquevillent dans une ville qui a déjà subi des bombardements et des tirs d’obus dévastateurs. Ils sont persuadés que les avertissements de Joe Biden n’empêcheront pas une attaque terrestre massive comme celle qui a eu lieu dans la ville de Gaza et à Khan Younès.

Perturber le regard colonial : Gaza et Israël après le 7 octobre

L’expérience de Gaza se poursuit, et elle entraîne le monde plus loin qu’aucun de nous ne l’aurait cru possible. Dans notre article, La nouvelle politique d’exclusion : Gaza comme prologue, publié il y a plus de deux ans, nous affirmions qu’Israël avait transformé Gaza en laboratoire humain où des conditions entièrement nouvelles étaient créées artificiellement.

Maintenant, nous savons. La finalité de l’expérience de Gaza est d’assurer, non plus la séparation ou la répudiation, mais l’élimination par le massacre génocidaire ou, par une forme d’euphémisme, une émigration “forcée” ou “volontaire” vers d’autres pays qui, dans l’ensemble, ne désirent pas accepter ceux qui sont chassés.

Ivar Ekeland et Sara Roy

Suspendre des manifestants étudiants serait une exception « palestinienne » à la liberté d’expression

Nous ne trouvons aucune preuve que le campement d’aujourd’hui ait été plus gênant que ceux des manifestations précédentes. Des manifestations précédentes ont duré plus longtemps. Elles ont causé plus de désagréments. Elles ont employé les mêmes méthodes — slogans bruyants, panneaux controversés, tentes — exactement aux mêmes endroits. En fait, on pourrait à bon droit affirmer que la dernière génération d’étudiants contestataires a fait preuve d’une retenue inhabituelle. Pourtant, ce n’est qu’aujourd’hui que les étudiants manifestants risquent une suspension massive.

Attachés, les yeux bandés, en couche-culotte : des lanceurs d’alerte israéliens décrivent les mauvais traitements infligés aux Palestiniens dans un centre de détention clandestin.

Sde Teiman, Israël CNN – Dans une base militaire qui sert aujourd’hui de centre de détention dans le désert du Néguev, un Israélien travaillant dans l’établissement a pris deux photos d’une scène qui, dit-il, continue de le hanter.

Communiqué du Conseil d’Administration de la Conférence des Recteurs et Rectrices des Universités Espagnoles (CRUE) sur la situation dans la Bande de Gaza

Le Conseil d’Administration de la Conférence des Recteurs et Rectrices des Universités Espagnoles (CRUE) a annoncé jeudi qu’il coupera les liens avec les universités et les centres de recherche israéliens « qui n’ont pas exprimé un engagement ferme à la paix et au respect du droit international humanitaire ».