Table ronde à l’ENS – Crimes de guerre à Gaza : vie, mobilisations et perspectives
La table-ronde se déroulera le jeudi 13 juin de 19h à 21h à l’ENS Campus Jourdan (48 Boulevard Jourdan, Paris 14ème). Inscription obligatoire ici
La table-ronde se déroulera le jeudi 13 juin de 19h à 21h à l’ENS Campus Jourdan (48 Boulevard Jourdan, Paris 14ème). Inscription obligatoire ici
La législation préconisée par la National Union of Students, qui vise à nuire à tout professeur d’université qui ose exprimer des critiques à l’égard d’Israël et de sa politique, témoigne du fait que les dirigeants de l’organisation n’ont pas une compréhension élémentaire des principes de la démocratie.
L’arrivée des troupes israéliennes dans la ville frontalière du sud a bloqué l’acheminement de l’aide, alors que la famine s’aggrave dans le sud de Gaza.
Les médecins britanniques Mohammed Tahir et Omar El-Taji pensaient qu’ils étaient mentalement prêts à aider à soigner les gens à Rafah. Mais ce à quoi ils ont été confrontés, tout comme d’autres volontaires étrangers, dépassait tout ce qu’ils avaient pu imaginer.
En tant qu’institut de recherche nous choisissons de ne pas publier des déclarations politiques générales, bien qu’évidemment, nous condamnions tourte violence contre des civils. Nous sommes particulièrement concernés par les situations dans lesquelles les libertés académiques sont menacées, notamment celles qui ont suivi les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre et la guerre d’Israël à Gaza, en particulier le scholasticide qui a totalement dévasté les infrastructures académiques de Gaza.
par Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA – en anglais : United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East)
Dans le roman 1984 de George Orwell, un langage fictionnel, le novlangue, est conçu pour contrôler les esprits humains et cacher la réalité — par exemple, en affirmant que « la guerre est la paix » et « l’ignorance est une force », ou dans le cas de mon Haïti natale, en appelant une invasion violente « une mission de maintien de la paix » — afin que les classes dirigeantes du monde, aka « Big Brother », puissent renforcer le pouvoir de leurs régimes totalitaires. Au cours des derniers mois, cette utilisation dystopique du langage comme arme politique pour une variété d’objectifs néfastes (gaslighting, déshumanisation et fabrication du consentement) s’est intensifiée dans le contexte de la guerre contre Gaza, des manifestations et contre-manifestations associées, et de la répression policière sur les campements étudiants contre le génocide. Plus surprenant, la langue de bois a imprégné même des débats, liés à l’enseignement, avec les collègues de mon propre département du MIT sur ce qu’il est « approprié » d’enseigner en linguistique et sur ce que mon expertise (ou manque allégué de la dite expertise) devrait m’autoriser à enseigner. Est-ce que l’ignorance est vraiment une force, même au MIT, même parmi les linguistes ? Si la linguistique était conçue comme un outil indispensable pour dévoiler les distortions sémantiques du novlangue et pour promouvoir la libération et la construction communautaire, elle pourrait aider à inaugurer un monde meilleur.
Prix Liberté 2024. Le journaliste palestinien Motaz Azaïza récompensé devant 45 vétérans à Caen
Le photojournaliste, qui a couvert au péril de sa vie la guerre à Gaza avant de fuir l’enclave, est l’invité de notre émission « À l’air libre ». Un témoignage exceptionnel.
Les livres qu’il a édités (y compris d’auteurs israéliens dissidents comme Tanya Reinhart, Amnon Raz-Krakotzkin, Ella Shohat ou Yithak Laor) ou bien qu’il a lui-même écrits (« Un État commun, entre le Jourdain et la mer« , en collaboration avec Eyal Sivan) peuvent être lus chacun comme des plaidoyers pour le droit et la justice. La fabrique, cette belle maison d’édition qu’il avait fondée, continue son œuvre, puisqu’elle vient de rééditer le livre phare de l’historien Ilan Pappé, Le nettoyage ethnique de la Palestine, que les Éditions Fayard passées sous le contrôle de Vivendi-Bolloré, avaient retiré de la vente le 7 novembre 2023. Pour Bolloré toute vérité n’était pas bonne à dire. Pour Éric Hazan si.»