Des images satellites et des preuves en open-source mettent à nu la destruction par Israël des infrastructures civiles dans sa guerre contre le Hamas
Des captures d’écran d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrent le moment où l’université Israa à al Zahra a été partiellement démolie par l’armée israélienne
Une enquête du Guardian a détaillé la destruction de masse des bâtiments et des terres dans trois quartiers de Gaza.
Utilisant des images satellites et des preuves en open-source, l’enquête a permis de constater les dommages causés à plus de 250 bâtiments résidentiels, 17 écoles et universités, 16 mosquées, trois hôpitaux, trois cimetières et 150 serres agricoles.
Des bâtiments entiers ont été totalement détruits, des champs écrasés et des lieux de culte effacés de la carte au cours de la guerre d’Israël contre le Hamas, lancée après l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre.
La destruction n’a pas seulement forcé 1, 9 million de personnes à quitter leurs maisons, mais, pour beaucoup, a aussi rendu leur retour impossible. Cela a conduit plusieurs experts à décrire ce qui arrive à Gaza comme un « domicide », défini comme la destruction étendue et délibérée d’un domicile pour le rendre inhabitable, empêchant le retour des personnes déplacées. Le concept n’est reconnu juridiquement.
L’armée israélienne dit que son combat est contre le Hamas et pas contre Gaza, que son bombardement est proportionnel à la menace posée par le Hamas et qu’elle fait tous les efforts possibles pour avertir les citoyens d’attaques imminentes.
Un porte-parole des Forces de défense israéliennes a dit au Guardian : « Le Hamas opère à proximité, en-dessous, et à l’intérieur de zones densément peuplées, dans leur pratique opérationnelle courante. Dans le cadre des opérations des Forces de défense israéliennes, des frappes ont été exercées contre les cibles militaires, et l’infrastructure a été localisée et détruite quand c’était impérativement requis pour mener à bien les objectifs de la guerre. »
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