Lettre ouverte au monde, des enseignants et administrateurs des universités de Gaza
Nous appelons nos soutiens à nous aider à résister à la campagne israélienne de scholasticide et à reconstruire nos universités.
Nous appelons nos soutiens à nous aider à résister à la campagne israélienne de scholasticide et à reconstruire nos universités.
Le Comité Palestine Dauphine a organisé, lundi 27 mai, la conférence « Quelle justice pour le peuple palestinien ? La place du droit international en Palestine ». Après avoir dû lutter contre l’interdiction de cette conférence par la direction de l’université, ce sont ensuite les menaces et les violences que nous avons dû affronter.
Aucune entreprise de l’État hébreu ne sera présente au salon Eurosatory, qui se tiendra du 17 au 21 juin près de Paris, « par décision des autorités gouvernementales », a indiqué son organisateur.
La conférence a finalement eu lieu dans le grand amphi de l’Université le 27 mai dernier, devant 400 personnes.
Durant 5 jours, la cour de l’École normale supérieure de Paris a été occupée par un petit groupe d’étudiants. Les normaliens demandaient notamment la fin des partenariats de leur université avec des universités israéliennes qui alimentent la destruction de Gaza en créant du matériel pour l’armée. Des premiers jours de l’occupation à leur expulsion par les forces de l’ordre, Blast, en exclusivité, a pu filmer de l’intérieur le mouvement et obtenir la parole, rare, de ces enseignants-chercheurs et doctorants qui se mobilisent pour la cause palestinienne.
L’aviation israélienne a bombardé, dimanche soir, un camp de déplacés à Rafah. Des dizaines de personnes sont mortes brûlées. Ce massacre intervient seulement quelques jours après que la Cour internationale de justice a demandé la fin de l’offensive sur la ville palestinienne. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce mardi.
Le principal conseil d’administration de Harvard a rejeté mercredi la recommandation du corps enseignant de permettre à 13 étudiants pro-palestiniens qui ont participé à un campement de trois semaines sur Harvard Yard de recevoir leur diplôme en même temps que leurs camarades.
L’armée israélienne a commencé à publier des détails permettant d’identifier des Gazaouis dont elle dit qu’ils ont espionné des civils pour l’appareil de renseignements sécuritaire du Hamas ; une source militaire à Haaretz : l’armée a été autorisée légalement à mener cette opération.
Depuis le massacre perpétré par le Hamas en Israël, le 7 octobre, et la réplique menée à Gaza par l’Etat hébreu, le prestigieux campus est devenu l’épicentre de la mobilisation étudiante en faveur de la Palestine. Un soutien qui a essaimé dans tout le pays et jusqu’en Europe. Mais entre accusations d’antisémitisme et évacuations policières, l’institution termine l’année profondément fracturée.
Exclusif : des membres des forces de sécurité donnent des informations sur la localisation des convois aux colons qui interceptent des produits vitaux, dit le groupe.