Source : The Lancet

Global health is a graveyard of good intentions. WHO’s Director-General, Tedros Adhanom
Ghebreyesus, gave a widely admired address to the World Health Assembly last week.
He spoke of “the profound consequences of conflict” for health and concluded his speech
with these words: “Unless we seek peace, we will find war. Today, and every day, we
have a choice—we make the choices. And today, and every day, we must choose health
for peace, and peace for health. Peace, peace, peace.” One choice his agency has made
is to erase the existence of over 5 million people from its “comprehensive” assessment
of world health—WHO’s flagship World Health Statistics 2022.

Rompre le silence sélectif sur le génocide à Gaza

Des preuves substantielles et bien documentées montrent une urgence de santé publique catastrophique à Gaza, caractérisée par une grave insécurité alimentaire et des niveaux alarmants de décès liés à la malnutrition.1 L’espérance de vie à la naissance aurait diminué d’environ 35 ans en 2024.2 Ceci représente un plus grand effondrement de la longévité que celui qui a été enregistré pendant le génocide au Rwanda, où l’espérance de vie à la naissance avait baissé de 42.9 ans à 12.2 ans en 1994.3

Le défi palestinien à l’éthique médicale états-unienne

Depuis 7 mois, sous les yeux du monde, des travailleurs de la santé subissent des meurtres, sont enlevés, torturés, exécutés et jetés une fois morts dans des charniers [1];  des patients sont tués dans leur lit d’hôpital ; des hôpitaux et des dispensaires sont bombardés délibérément ; des infrastructures de santé et d’assainissement font l’objet de destructions ciblées ; la fourniture d’aide humanitaire et de médicaments essentiels est empêchée pendant une famine historique fabriquée pour servir d’arme de guerre ; et les Palestiniens de Gaza se voient infliger des conditions destinées à être incompatibles avec la vie.