Source : AURDIP

Stop à l’accord d’association UE-Israël

A la lumière des morts et des souffrances endurées par le peuple palestinien, 195 organisations de la société civile se sont réunies pour rédiger une lettre aux décideurs de l’Union européenne demandant la suspension de l’accord d’association UE-Israël en raison de la violation des clauses relatives aux droits humains de cet accord. Nous espérons que la suspension de l’accord sera un moyen pour l’UE d’exercer son influence afin de réduire l’étendue des souffrances humaines et des violations des droits de l’homme. Il est clair que la politique de l’UE jusqu’à présent a été un échec dans ce contexte.

L’AURDIP écrit au Président Macron concernant l’ordonnance de la CIJ relative à l’ « Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël) »

L’AURDIP a écrit aujourd’hui au Président de la République, pour le mettre en demeure de faire respecter l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice du 26 Janvier dernier, ouvrant une instruction pour génocide contre Israël. Vous la trouverez ici. Des lettres identiques ont été adressées au Premier Ministre, au Garde des Sceaux, aux Ministres des Armées, de l’Économie, de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et des Sports

Devant la menace de génocide, les universités françaises doivent suspendre leur coopération avec les universités israéliennes

Ivar Ekeland, président de l’Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP), a adressé deux lettres à France Universités, mettant en lumière la destruction systématique du système universitaire palestinien à Gaza par l’armée israélienne, ainsi que les pertes humaines tragiques parmi les universitaires et les étudiants. Malheureusement, ces appels n'ont pas eu l'impact escompté. Dans sa troisième lettre, Ivar Ekeland rappelle à France Universités la récente ordonnance de la Cour Internationale de Justice et souligne que, face à la menace de génocide, les universités françaises doivent prendre la décision de suspendre leur coopération avec les universités israéliennes, conformément à leur action similaire vis-à-vis des universités russes.