L’AURDIP apporte son soutien aux étudiants de Sciences Po Paris victimes d’une campagne de diffamation. Elle regrette que les présidents d’université français n’aient pas le même courage que leurs étudiants ou que la rectrice de l’Université de Liège.
Les massacres continuent à Gaza, où le chiffre de 30 000 morts directes a été largement dépassé, sans compter les morts indirectes par manque d’accès au soins et par malnutrition, ni ceux qui gisent sous les décombres. La Cour Internationale de Justice a ouvert une instruction contre Israël pour génocide, et lui a imposé des mesures conservatoires qu’il ne respecte pas. Dans ce contexte, les étudiants de Sciences Po Paris ont organisé une conférence sur Gaza le 5 mars, et un débat interne le 12 Mars. L’AURDIP était présente le 5 mars, et témoigne de la haute tenue de la séance, où il a été rappelé à plusieurs reprises qu’aucun propos discriminatoire ou antisémite ne serait toléré, et où aucun propos discriminatoire ou antisémite n’a été tenu. Nous sommes d’autant plus indignés de voir que ces même étudiants sont accusés d’antisémitisme sans qu’une accusation aussi grave ne soit étayée par des témoignages précis et concordants, et que les plus hautes autorités de l’Etat se mettent en branle pour prendre parti à dans une altercation dans un amphi parisien, alors qu’elles assistent muettes depuis six mois au massacre de civils désarmés et y contribuent par des ventes d’armes. L’AURDIP apporte son soutien aux étudiants de Sciences Po Paris victimes de cette campagne de diffamation. Elle regrette que les présidents d’université français n’aient pas le même courage que leurs étudiants ou que la rectrice de l’Université de Liège.
Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP)