Porter témoignage de la guerre Israël-Gaza

Ce document a été écrit en raison d’un sentiment profond de responsabilité et d’engagement face à la crise humanitaire et politique actuelle à Gaza. Moi, Lee Mordechai, historien travaillant dans une université israélienne et citoyen israélien, je l’ai écrit en m’appuyant sur mon expertise professionnelle et  sur mon obligation morale à examiner et à documenter les événements en cours. Sur la base de mon expérience à mener des recherches rigoureuses et une analyse critique, j’ai entrepris ce travail à la fois en tant que citoyen poussé à répondre aux actions de son gouvernement et en tant qu’universitaire déterminé à soutenir les droits humains et les principes éthiques.

La création de ce document est issue de la conviction que le silence face à l’injustice est inacceptable. Dans une atmosphère où les voix dissidentes sont rares, ce travail cherche à témoigner de l’immense souffrance sur le terrain et à offrir un compte rendu fondé sur des preuves et sur la transparence, au mieux de ma capacité. Il reflète ma conviction de chercher à synthétiser la rigueur scientifique et la responsabilité éthique en m’exprimant sur des événements qui ont des conséquences si profondes pour le présent et l’avenir entre le fleuve et la mer.

Structuré à la fois comme une déclaration publique et comme une archive, ce document vise à faire sens d’une situation profondément complexe et inquiétante. Il compile des preuves de sources fiables, y compris des organisations humanitaires, des rapports d’enquête et des récits de première main, pour fournir une compréhension nuancée de l’impact de la guerre. Il s’agit au fond d’une tentative de préserver des traces pour ceux et celles qui cherchent la clarté et la lucidité au milieu des récits contradictoires des discours publics.

Écrit sur un ton mesuré et factuel, ce document évite tout langage émotionnel, en permettant au contraire aux preuves de parler pour elles-mêmes. Avec ce document, j’espère contribuer de manière significative au discours public sur ce conflit et j’encourage les lecteurs et lectrices à s’intéresser de manière réfléchie à ses dimensions humaines et historiques.

Ce travail est l’acte de porter témoignage — une réflexion de mon engagement pour la justice, la reddition de comptes et la responsabilité éthique de s’assurer que de telles histoires seront racontées et préservées. J’invite les lecteurs et lectrices à examiner de manière critique les preuves et à étudier les questions morales et politiques que soulève la situation actuelle.

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  • Photo : Le quartier Shujaiyeh de la ville de Gaza, le 7 octobre  2024. « Il n’est pas nécessaire d’avoir des camps de la mort pour que ce soit considéré comme un génocide ».  Crédit : Omar El Qattaa/AFP