Depuis qu’Israël a enfreint et rejeté le cessez-le-feu et qu’il a repris ses bombardements aériens sur Gaza, il a intensifié ses massacres de masses (au moins 50.810 Palestiniens ont été tués et 115.688 blessés depuis le 7 octobre 2023), ses déplacements forcés massifs, et la destruction et l’annihilation totales de Gaza. Israël affame les Palestiniens de Gaza en cherchant leur effacement total dans ce qui a été décrit comme « la campagne de famine la plus rapide de l’histoire moderne ».

Depuis qu’Israël a enfreint et rejeté le cessez-le-feu et qu’il a repris ses bombardements aériens sur Gaza, il a intensifié ses massacres de masses (au moins 50.810 Palestiniens ont été tués et 115.688 blessés depuis le 7 octobre 2023), ses déplacements forcés massifs, et la destruction et l’annihilation totales de Gaza. Israël affame les Palestiniens de Gaza en cherchant leur effacement total dans ce qui a été décrit comme « la campagne de famine la plus rapide de l’histoire moderne ».
Depuis le 2 mars 2025, alors que la deuxième phase du cessez-le-feu devait commencer, Israël a, en violation flagrante du droit humanitaire international et des droits de l’Homme, et comme élément central de sa campagne de génocide, bloqué l’entrée à Gaza de toutes les marchandises et de l’aide humanitaire, dont le carburant, les équipements médicaux et autres fournitures essentielles. L’électricité a été coupée. L’Agence de Secours et de Travaux des Nations Unies (UNRWA), agence des Nations Unies la plus importante en Palestine et colonne vertébrale de la réponse humanitaire à Gaza, demeure interdite, selon la loi israélienne, de fonctionner en Israël, la privant de tout accès à Gaza. Le 6 mars 2025, des Experts de l’ONU ont averti qu’« Israël a repris l’utilisation de la famine en tant qu’arme à Gaza avec sa décision de rompre l’accord de cessez-le-feu et de bloquer l’aide humanitaire […] Ceci constitue une violation flagrante du droit international et rompt toute perspective de paix ».
Le 28 mars 2025, alors que les attaques israéliennes sur les Palestiniens de Gaza continuaient de s’aggraver, le Sous-Secrétaire-Général aux Affaires Humanitaires de l’ONU et le Coordinateur des Secours d’Urgence de l’OCHA ont rapporté au Conseil de Sécurité de l’ONU :
Nous avons rapporté que, pendant 10 journées terribles, les frappes israéliennes dans des zones densément peuplées ont tué des centaines d’enfants et autres civils. Des patients tués dans leur lit d’hôpital. Des ambulances visées et touchées par des tirs. Les premiers à répondre tués. […] Plus de 142.000 personnes ont reçu l’ordre de partir, une fois de plus, avec aucun endroit sûr où aller et aucun moyen de survie. Beaucoup n’ont plus ni électricité, ni eau, ni nourriture, ni sûreté.
Plus de 280 membres de l’ONU ont été tués, y compris, la semaine dernière, par les tirs d’un tank israélien sur un bâtiment de l’ONU clairement identifié.
Depuis début mars, tous les points d’entrée à Gaza sont fermés aux cargaisons. A la frontière, la nourriture pourrit, les médicaments expirent, et les équipements médicaux vitaux sont bloqués. Dans Gaza, les autorités israéliennes refusent tout accès d’aide humanitaire aux gens qui en ont besoin.
Le droit humanitaire international interdit les attaques indiscriminées, l’obstruction à l’aide à la survie, la destruction des infrastructures indispensables à la survie des civils et la prise d’otages. Les mesures provisionnelles de la Cour Internationale de Justice dans le cas de l’application de la Convention sur le Génocide demeurent valides. Et pourtant, cela se poursuit sans obligation de rendre des comptes.
Renouvelant la menace que cette impunité accordée à Israël dans sa conduite génocidaire à Gaza pose au cadre juridique international en son entier, la déclaration a averti que « si les principes fondamentaux du droit humanitaire comptent toujours, la communauté internationale doit agir tant qu’elle le peut pour les défendre ».
Rapport après rapport sur la conduite illégale d’Israël arrivent au Conseil de Sécurité, sans réponse. Le 3 avril 2025, dans le contexte de l’assassinat à Gaza de 15 membres du personnel médical et humanitaire par l’armée israélienne, le Haut-Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme a dit au Conseil de Sécurité que, depuis le 1er mars, les opérations de l’armée israélienne avaient causé la mort de plus de 1.200 Palestiniens, dont au moins 320 enfants : « Le blocus et le siège imposés à Gaza équivalent à une punition collective, ce qui vaut aussi pour l’utilisation de la famine en tant que méthode de guerre. » Le 5 avril 2025, le Directeur Régional pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord du Fonds International d’Urgence des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a rapporté que :
Aucune aide n’a été autorisée dans Gaza depuis le 2 mars 2025 – ce qui représente la période la plus longue du blocus de l’aide depuis le début de la guerre – et provoque des pénuries de nourriture, d’eau potable, d’abri et de fournitures médicales. Sans ces éléments essentiels, la malnutrition, les maladies et autres conditions évitables vont vraisemblablement augmenter, provoquant l’augmentation de la mort évitable d’enfants […] Par souci de la sécurité de plus d’un million d’enfants dans la Bande de Gaza, nous exhortons les autorités israéliennes à assurer, au minimum, que les besoins basiques des gens soient assurés, conformément à leurs obligations selon le droit humanitaire international. [Ce qui inclut leur responsabilité juridique à s’assurer que les familles reçoivent la nourriture, les fournitures médicales et autres fournitures essentielles dont elles ont besoin pour survivre.]
Le 7 avril 2025, la direction de l’Office des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), l’UNICEF, le Bureau des Nations Unies pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS), l’UNRWA, le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et l’Organisation Internationale pour l’Immigration (IOM) ont émis un appel urgent aux dirigeants mondiaux pour qu’ils agissent fermement et urgemment pour sauver les Palestiniens de Gaza. Dans leur déclaration, les responsables de l’ONU ont à nouveau mis en garde :
Depuis plus d’un mois, aucune fourniture commerciale ou humanitaire n’est entrée à Gaza. Plus de 2.1 millions de personnes sont à nouveau piégées, bombardées et affamées, tandis que, aux points de passage, nourriture, médicaments, carburant et fournitures pour abris s’empilent, et que les équipements sont bloqués. On rapporte que plus de 1.000 enfants ont été tués ou blessés simplement dans la première semaine après la rupture du cessez-le-feu, taux de mortalité hebdomadaire d’enfants le plus élevé de l’année dernière à Gaza. Il y a simplement quelques jours, les 25 boulangeries soutenues par le Programme Alimentaire Mondial pendant le cessez-le-feu ont dû fermer à cause de la pénurie de farine et de gaz pour la cuisson.
Ils ont également souligné que « les affirmations comme quoi il y a assez d’aliments pour nourrir tous les Palestiniens de Gaza sont loin de la réalité sur le terrain », avertissant que les produits essentiels, dont les fournitures médicales et traumatologiques essentielles, sont rapidement épuisées. Soulignant l’urgence de la situation actuelle, le Sous-Secrétaire-Général des Affaires Humanitaires et le Coordinateur du Secours d’Urgence ont déclaré : « Nous sommes délibérément empêchés de sauver des vies à Gaza, ce qui fait que les civils meurent. » Également le 7 avril 2025, des Experts de l’ONU ont souligné que « Nous sommes témoins de la destruction de la vie des Palestiniens […] S’ils ne sont pas tués par des bombes ou des balles, ils suffoquent lentement par manque des moyens élémentaires de survie. La seule différence, ce sont les moyens et la rapidité de la mort. »
Dans sa dernière mise à jour régulière (Mise à Jour sur la Situation Humanitaire N°278 / Bande de Gaza) du 8 avril 2025, l’OCHA de l’ONU prévient que « Une réduction significative de l’alimentation en eau par les canalisations venant d’Israël, s’ajoutant au manque d’électricité, de carburant, de pièces détachées et d’accessibilité va vraisemblablement compromettre encore plus l’accès de la population à de l’eau potable dans toute la Bande de Gaza et l’exposer à des conditions qui menacent sa survie et sa dignité ». Les coupures de courant par Israël ont réduit de 85 % la capacité de la principale usine de désalinisation au sud de Gaza. Israël refuse d’accorder un accès sans risque à la canalisation d’eau hors d’usage de Deir al Balah (Bani Saeed) pour la réparer, tandis qu’une deuxième canalisation au nord de Gaza (Al Muntar) ne fonctionne plus depuis le 3 avril 2025, ne laissant en fonctionnement qu’une seule des trois canalisations d’eau de Mekorot vers Gaza – la connexion de Bani Suheila à Khan Younis. La mise à jour, parmi de nombreuses autres attaques, note que « Les 5 et 7 avril, deux points de distribution alimentaire caritative (Tekiya) ont été frappés à Khan Younis, provoquant la mort de trois Palestiniens le 5 avril et de sept Palestiniens, dont deux enfants, une fille et un garçon, le 7 avril. »
Le 8 avril 2025, répondant aux exigences de l’armée israélienne disant qu’elle a un contrôle total sur toute aide fournie à Gaza occupée, le Secrétaire Général de l’ONU a déclaré : « Nous ne participerons à aucun arrangement qui ne respecte pas entièrement les principes humanitaires : humanité, impartialité, indépendance et neutralité. » Réaffirmant que « En tant que puissance occupante, Israël a des obligations sans équivoque selon le droit international, dont le droit humanitaire international et les droits de l’homme internationaux » Guterres a dit : « Comme l’aide s’est tarie, les vannes de l’horreur se sont rouvertes. Gaza est un champ de mort – et les civils sont dans une boucle de mort sans fin. »
Israël Enfreint les Ordonnances de Mesures Conservatoires dans l’affaire de l’Afrique du Sud contre Israël
Le 26 janvier 2024, la Cour Internationale de Justice (CIJ), en réponse à l’agression génocidaire d’Israël sur la population palestinienne de Gaza, dans l’affaire de l’Afrique du Sud contre Israël, a émis la première de trois mesures conservatoires selon la Convention sur la Prévention et la Punition du Crime de Génocide. Chacune de ces ordonnances soulignait les obligations d’Israël de faciliter la fourniture d’une assistance humanitaire aux Palestiniens de Gaza. Israël a rejeté chacune de ces trois ordonnances, choisissant à la place, en s’appuyant sur son impunité face aux sanctions, d’intensifier la souffrance et la destruction des Palestiniens. Israël a ignoré, en y étant autorisé par l’inaction mondiale, les trois séries d’ordonnances sur les Mesures Conservatoires de la CIJ et a poursuivi l’intensification des attaques militaires et de la fabrication de la famine. L’ordonnance initiale des mesures conservatoires requerrait qu’Israël, inter alia, prenne toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher la commission de tous les actes dans le champ de l’Article II de la Convention sur la Prévention et la Punition du Crime de Génocide, en particulier, pour empêcher l’assassinat des Palestiniens de Gaza, empêcher de provoquer de graves dommages physiques ou mentaux aux Palestiniens de Gaza, empêcher d’infliger délibérément aux groupes palestiniens de Gaza des conditions de vie calculées pour provoquer, en tout ou partie, leur destruction physique » et « prendre des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services fondamentaux et de l’assistance humanitaire capables de traiter les conditions de vie négatives endurées par les Palestiniens dans la Bande de Gaza. »
Israël a ignoré, et a été autorisé par l’inaction mondiale à ignorer ces ordonnances, et a poursuivi son escalade d’agressions armées et de fabrication de la famine. L’Afrique du Sud a requis des mesures conservatoires additionnelles auprès de la CIJ qui, le 28 mars 2024, a fait droit à cette demande, émettant d’autres mesures conservatoires, demandant unanimement qu‘Israël « conformément à ses obligations selon la Convention sur la Prévention et la Punition du Crime de Génocide, et au vu de l’aggravation des conditions de vie auxquelles faisaient face les Palestiniens de Gaza, en particulier l’extension de la famine et de l’inanition » « prenne toutes mesures nécessaires et efficaces pour assurer, sans délai, en coopération totale avec les Nations Unies, la fourniture sans entrave à grande échelle par toutes les parties concernées des services fondamentaux nécessaires en urgence et de l’assistance humanitaire, dont la nourriture, l’eau, l’électricité, le carburant, un abri, des vêtements, les exigences en matière d’hygiène et de salubrité, ainsi que les fournitures médicales et les soins médicaux aux Palestiniens dans tout Gaza, y compris en augmentant le nombre et la capacité de points de passage terrestres et en les maintenant ouverts aussi longtemps que nécessaire ».
Israël a à nouveau ignoré, et a été autorisé par l’inaction mondiale à ignorer ces ordonnances, et a poursuivi l’escalade de ses attaques et la fabrication de la famine. L’Afrique du Sud a à nouveau requis des mesures additionnelles, que la CIJ a émises le 24 mai 2024, se focalisant sur l’agression armée d’Israël sur le Gouvernorat de Rafah à Gaza, ordonnant qu’Israël « mette immédiatement fin à son offensive militaire et à toute autre action dans le Gouvernorat de Rafah qui puisse infliger au groupe palestinien de Gaza des conditions de vie qui pourraient provoquer, totalement ou partiellement, sa destruction physique » et « maintienne ouvert le passage de Rafah pour une fourniture sans entrave et suffisante des services fondamentaux nécessaires en urgence et d’une assistance humanitaire » ».
Mandats d’Arrêt Internationaux émis pour cause de Famine
Le 21 novembre 2024, la Cour Pénale Internationale a annoncé l’émission de mandats d’arrêt visant le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahou, et le ministre de la Défense d’alors Yoav Gallant. La Chambre Préliminaire 1 de la CPI a trouvé qu’il existait des « motifs raisonnables » pour croire que et Netanyahou et Gallant portaient « une responsabilité pénale pour […] le crime de guerre de la famine en tant que méthode pour faire la guerre ; et les crimes contre l’humanité de meurtres, persécution et autres actes inhumains ». La Chambre a décidé plus tard qu’il existait « des motifs raisonnables de penser qu’[ils] portaient chacun une responsabilité criminelle en tant que supérieurs civils pour le crime de guerre consistant à diriger une attaque contre la population civile ».
La Chambre a considéré qu’ils existait des motifs raisonnables de croire que ces deux individus avaient, intentionnellement et en connaissance de cause, privé la population civile de Gaza d’objets indispensables à leur survie, dont la nourriture, l’eau et les médicaments et fournitures médicales, ainsi que le carburant et l’électricité, depuis au moins le 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024. Cette conclusion est fondée sur le rôle de M. Netanyahou et de M. Gallant dans l’entrave à l’aide humanitaire en violation du droit humanitaire international et leur défaillance à permettre les secours par tous les moyens à leur disposition. […]
Par ailleurs, la Chambre a trouvé des motifs raisonnables pour penser qu’on ne pouvait identifier aucun besoin militaire clair ni aucune autre justification selon le droit humanitaire international pour les restrictions placées contre l’accès aux opérations de secours humanitaires. Malgré les avertissements et les appels lancés par, inter alia, le Conseil de Sécurité de l’ONU, le Secrétaire Général de l’ONU, les États et les organisations gouvernementales et de la société civile, sur la situation humanitaire à Gaza, seule une assistance humanitaire minime a été autorisée. A ce titre, la Chambre a examiné la période prolongée de privations et la déclaration de M. Netanyahou reliant l’arrêt des denrées essentielles et de l’aide humanitaire avec les buts de la guerre […]
La Chambre a trouvé qu’il existait des motifs raisonnables de penser que le manque de nourriture, d’eau, d’électricité et de carburant, et de fournitures médicales spécifiques, créaient des conditions de vie calculées pour provoquer la destruction d’une partie de la population civile de Gaza, ce qui a abouti à la mort de civils, dont des enfants, à cause de la malnutrition et de la déshydratation.
Le Droit International Exige des Sanctions contre Israël pour avoir Bloqué la Nourriture
En tant qu’organe mandaté selon la Charte de l’ONU de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité en 2018 la Résolution 2417 qui reconnaît le lien entre conflit armé, violence et insécurité alimentaire et menace de famine. La Résolution 2417 a fermement condamné les violations du droit humanitaire international telles que l’utilisation de la privation de nourriture de civils comme méthode de guerre, le déplacement forcé de civils, le refus illégal d’accès à l’aide humanitaire et la privation pour les civils d’objets indispensables à leur survie. Essentiellement, la Résolution 2417 a exhorté « ceux qui ont de l’influence sur les parties au conflit armé de rappeler à ces dernières leur obligation de se conformer au droit humanitaire international » et a rappelé que le Conseil de Sécurité « a adopté et peut envisager d’adopter des mesures de sanction, lorsqu’elles sont appropriées et conformes aux pratiques existantes, que l’on peut appliquer à des individus ou des entités qui font obstacle à la livraison d’assistance humanitaire, ou à son accès, ou à sa distribution ». Se félicitant de la réaffirmation par le Conseil de Sécurité d’août 2023 de son engagement envers la Résolution 2417, les États-Unis, alliés essentiels dans le génocide israélien, ont condamné l’utilisation de la famine en tant que méthode de guerre.
Que l’armée israélienne agisse au mépris total des principes les plus élémentaires du droit humanitaire international et qu’elle fabrique des conditions de famine et d’inanition, en interdisant toute aide humanitaire dans l’intention de détruire la population palestinienne de Gaza est apparu clairement aux yeux du monde et du Conseil de Sécurité. L’impunité d’Israël est une réalité de longue date. Les efforts des Palestiniens pour sécuriser la justice et la responsabilité sont constamment mis à l’épreuve et contrariés par ceux qui prétendent être de fervents adeptes du cadre du droit international. Le contexte actuel doit être encadré par la reconnaissance du fait qu’Israël ne se considère comme redevable devant aucune loi. Alors que les tribunaux israéliens rejettent les demandes disant qu’Israël a contracté des obligations manifestes de s’assurer que l’aide est fournie et distribuée à Gaza, utilisant une fausse logique comme quoi les Palestiniens de Gaza ne seraient pas soumis à l’occupation israélienne, l’État israélien introduit des restrictions contre la société civile et les organisations humanitaires qui vont ensuite accélérer la violation du devoir d’Israël de faciliter le passage rapide et sans entraves du secours, de l’équipement et du personnel humanitaires. La capacité d’Israël à perpétrer un génocide en toute impunité, et le soutien armé, logistique, politique et économique qu’il continue de recevoir alors qu’il continue d’étendre sa conduite génocidaire, y compris au moyen de la famine, à travers tout le territoire palestinien occupé, est en fin de compte lié au naufrage du système juridique international.
Ak-Haq appelle le Conseil de Sécurité de l’ONU à :
* Ordonner la cessation complète des hostilités et le retrait total et immédiat des Forces d’Occupation israéliennes de Gaza ;
* Assurer la fourniture en quantité suffisante de nourriture, d’eau, d’électricité et d’aide humanitaire dans et à travers tout Gaza, ouvrir tous les passages ;
* Appliquer la totalité des sanctions sur Israël, y compris les sanctions individuelles contre les dirigeants politiques et militaires qui empêchent l’entrée du transport de l’aide dans Gaza
* Instaurer un triple embargo sur les armes avec Israël ;
* Mandater l’accès libre et sans entraves de l’UNRWA et autres organisations à Gaza, y compris des enquêteurs criminels ;
* Recommander l’expulsion d’Israël de l’Assemblée Générale de l’ONU selon l’Article 6 de la Charte de l’ONU.