Un embouteillage en plein désert
Le rendez-vous était prévu pour 11h30, à l’extérieur de la gare de la Rue Arlozorov. Je suis arrivé à 11 h 35. “Trois bus ont déjà été remplis, mais ne….
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L’adoption de la définition du Département d’Etat de l’antisémitisme a été rejetée en faveur d’une discussion de la «tolérance».
POLÉMIQUE La Carte blanche israélienne du prochain Festival de Locarno suscite une vive protestation. Rencontre avec le cinéaste Eyal Sivan, qui dénonce un cinéma instrumentalisé.
Découvrez la première Newsletter de la Compagne Belge pour un Boycott Culturel d’Israël (août 2015)
Les codirecteurs de Mondoweiss Adam Horowitz et Philip Weiss parlent avec le militant palestinien des droits de l’Homme et cofondateur du mouvement BDS Omar Barghouti pour le dixième anniversaire de….
Il y a un an aujourd’hui, Israël lançait une offensive militaire particulièrement violente contre la population palestinienne de la bande de Gaza occupée et en état de siège. Plus de….
[Note de l’AURDIP : les fantasmes des éditeurs du Monde sur les supposés « excès » de BDS en France dans le préambule de cet entretien, inséré par le Monde sans consulter les auteurs, confirme l’analyse d’Omar Barghouti sur l’hypocrisie française.]
Propos recueillis par Nirit Ben-Ari (journaliste israélienne)
Le Monde a choisi d’accueillir la rencontre entre Omar Barghouti, militant palestinien des droits de l’homme et animateur du réseau BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), qui appelle à organiser des campagnes de boycottage d’Israël en raison de l’occupation des territoires palestiniens, et la journaliste israélienne Nirit Ben-Ari, connue pour ses engagements et son travail dans Haaretz. Cet entretien, nous aurions très bien pu la faire effectuer par un journaliste de notre équipe. Si nous avons choisi de déroger à la règle, c’est que la rencontre entre Omar Barghouti et Nirit Ben-Ari est une première. Pour l’un comme pour l’autre, la question du boycottage met en jeu des références historiques et des concepts (discrimination, apartheid) dont les échos et la signification sont radicalement différents, voire opposés. Ce dialogue direct est d’autant plus salutaire qu’en France, la démarche de BDS suscite des excès dans un camp – ceux qui assimilent toute pression sur Israël à une entreprise de délégitimation – comme dans l’autre – ceux qui, sous couvert de boycott, nient à Israël son droit à l’existence. Puisse le débat en sortir grandi !
Note de l’éditeur : L’article a été écrit par Omar Barghouti, membre fondateur de la Campagne Palestinienne pour le Boycott académique et culturel d’Israël (PACBI). Le PACBI est membre du Comité national de la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BNC). Cet article est le quatrième d’une série qui traite de BDS et de son lien avec le monde des arts.
Les initiateurs de l’association tout récemment créée, le Belgian Academic and Cultural Boycott of Israel (Bacbi), sont on ne peut plus clairs : ils boycotteront toutes les institutions académiques officielles d’Israël tant que ce pays poursuivra sa politique d’occupation et de colonisation, et qu’il s’obstinera à fouler aux pieds le droit international.
A mesure que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions prend de l’ampleur, son cofondateur, Omar Barghouti, est devenu une cible de diabolisation, pour Israël. Rami Younis, de +972, s’est assis un moment avec Barghouti pour une discussion des plus intéressantes sur les objectifs des BDS, sur leurs récents succès et sur les accusations de plus en plus fréquentes prétendant que le mouvement de boycott est une manifestation d’antisémitisme.