Le bureau des Nations Unies aux droits de l’homme appelle Israël et les États membres, particulièrement ceux ayant de l’influence, de mettre fin aux attaques des forces de sécurité israéliennes, à la violence des colons et au transfert par la force des Palestiniens en Cisjordanie occupée
Le Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme condamne la réponse militaire croissante des Forces de sécurité d’Israël (FSI) en Cisjordanie occupée, réponse qui viole le droit international et risque d’enflammer davantage une situation déjà explosive. À environ 22h30 le 26 août, les forces aériennes israéliennes ont déclenché au moins quatre attaques aériennes sur le camp de réfugiés Nur Shams de Tulkarem, tuant trois adultes palestiniens et deux garçons de 13 et 15 ans. Il n’y avait aucun affrontement ni confrontation à ce moment, mais les FSI ont affirmé que les frappes aériennes avaient ciblé « une salle d’opérations ». Selon l’information rassemblée à partir de multiples sources, trois des morts, dont les deux garçons, ont été tués alors qu’ils passaient à proximité de la maison ciblée qui était située dans une des petites ruelles encombrées du camp.