Le 12 août 2024, les autorités carcérales sionistes ont violemment placé à l’isolement la chercheuse et enseignante à l’Université de Birzeit, Khalida Jarrar. Cela s’est produit après presque huit mois d’un emprisonnement injuste sans accusation, dans lequel elle est tenue sous le régime illégal de la détention administrative. Aux premières heures du 26 décembre 2023, l’armée d’occupation israélienne a envahi le domicile de Khalida Jarrar et l’a enlevée à sa famille et à son travail. Khalida Jarrar est une dirigeante politique, chercheuse et enseignante. Au cours de sa vie de militante féministe et de spécialiste en sciences politiques, l’État d’Israël a constamment essayé de la faire taire. Cette toute récente mise à l’isolement s’inscrit dans un paysage de violence structurelle contre les Palestiniens et d’intensification de la guerre d’élimination de Gaza et de toute la Palestine.
L’esprit libre est un esprit constamment en exercice et impliqué dans la praxis. Des forces d’oppression néfastes cibleront toujours un esprit impliqué dans la praxis et engagé dans une pratique pour la liberté : c’est ce que Khalida Jarrar a été et restera, même en captivité.
Le 12 août 2024, les autorités carcérales sionistes ont violemment placé à l’isolement la chercheuse et enseignante à l’Université de Birzeit, Khalida Jarrar. Cela s’est produit après presque huit mois d’un emprisonnement injuste sans accusation, dans lequel elle est tenue sous le régime illégal de la détention administrative. Aux premières heures du 26 décembre 2023, l’armée d’occupation israélienne a envahi le domicile de Khalida Jarrar et l’a enlevée à sa famille et à son travail. Khalida Jarrar est une dirigeante politique, chercheuse et enseignante. Au cours de sa vie de militante féministe et de spécialiste en sciences politiques, l’État d’Israël a constamment essayé de la faire taire. Cette toute récente mise à l’isolement s’inscrit dans un paysage de violence structurelle contre les Palestiniens et d’intensification de la guerre d’élimination de Gaza et de toute la Palestine.
Selon le communiqué publié par la Commission des Affaires concernant des Prisonniers et de la Société des Prisonniers Palestiniens le 28 août 2024, les forces israéliennes ont envahi la cellule dans laquelle Kahlida Jarrar était détenue à la prison de Damon, l’ont enfermée pendant toute une journée dans une cellule sale et infestée sans l’avoir prévenue, sans préavis et sans explication. Le 13 août 2023 elle a été placée dans le Bosta (l’infâme technique du transfert) et emmenée à la prison de Neve Tirza à al-Ramlah. Depuis, elle est à l’isolement dans une cellule de 2m x 1,5 m sans fenêtre, sans lumière ni ventilation. Personne n’a été informé des raisons de cet acte. Les conditions dures et inhumaines de sa mise à l’isolement ne sont pas seulement illégales mais aussi inhumaines en toute notion d’humanité. Cette mise à l’isolement depuis près de 3 semaines fait partie de la tentative barbare d’annihilation génocidaire d’un peuple entier. Jarrar est littéralement privée d’air et du souffle de vie. Sa voix, pas plus que celle de tous les prisonniers politiques ne sera pas réduite au silence et son action, comme celle de tous les Palestiniens luttant pour la liberté ne sera pas arrêtée.
Khalida Jarrar est une chercheuse bénévole à l’Institut Muwatin pour la Démocratie et les Droits Humain sur un projet de recherche intitulé « Les dimensions de classe et de genre du mouvement des prisonniers palestiniens et leur implication dans le projet de libération nationale ». Elle a aussi participé à l’enseignement de plusieurs cours sur les droits humains et sur le mouvement des prisonniers palestiniens. C’est une penseuse lucide, une militante pour les droits humains, un esprit audacieux qui parle vrai au pouvoir et qui a consacré sa vie à lutter contre l’oppression et l’occupation. Emprisonner Jarrar dans ces conditions est clairement une tentative de faire taire sa voix et un exemple de plus du ciblage de la vie des Palestiniens et de tous ceux qui osent parler publiquement en défense de notre droit à vivre libres et dignes. Les criminels ne nous feront pas taire. Nous en appelons à tous les gens de conscience pour qu’ils s’écrient contre cette tentative de silencier Khalida Jarrar, pour que cesse la torture et les abus contre nos prisonniers politiques et pour qu’ils exigent la fin de ce génocide contre la vie des Palestiniens. Nous lançons ce cri en soutien à notre collègue Khalida Jarrar et à tous les collègues et étudiants de l’Université de Birzeit et au-delà. La violence de l’État colonial ne peut être tolérée dans un monde qui prétend aspirer à la vie et aux droits humains. Nous exigeons que les sionistes et leurs partenaires soient finalement tenus pour responsables de tout le chaos qu’ils ont provoqué.
Nous exigeons la liberté de Khalida Jarrar et de tous les prisonniers. La Palestine sera libre.
29 août 2024
Le syndicat des professeurs et des employés de l’Université de Birzeit, Palestine occupée.