Source : Le Monde

« Les politiques discriminatoires et d’oppression mises en place par les autorités israéliennes constituent le crime d’apartheid au regard du droit international »

Le 4 mai, l’Assemblée nationale débattra d’une résolution portant notamment sur la reconnaissance du crime d’apartheid commis par Israël. A cette occasion, un collectif de représentants d’associations de défense des droits humains demande à Emmanuel Macron d’agir et de rappeler que la France reste un acteur engagé pour le respect des droits fondamentaux de tous les peuples.

« Les interdictions des conférences d’Amnesty International sur Israël s’apparentent à des atteintes répétées à la liberté d’expression »

Le président d’Amnesty International France, Jean-Claude Samouiller, regrette, dans une tribune au « Monde », le manque de soutien du ministère de l’intérieur alors que l’ONG est confrontée à un déchaînement de haine et de menaces parce qu’elle a qualifié d’« apartheid » le système de répression de l’Etat israélien à l’égard des Palestiniens.

Israël-Palestine : « De quelle démocratie parlons-nous ? »

Un collectif d’universitaires et de chercheurs, parmi lesquels Judith Butler, Shlomo Sand et Thomas Vescovi, ainsi que le médecin Rony Brauman, rappellent, dans une tribune au « Monde », que colons, militaires et politiques israéliens bénéficient d’une impunité totale, et que les Palestiniens vivent sans protection internationale

Israël : « Il est urgent pour les Etats européens de faire respecter les droits humains et d’agir contre les démolitions illégales en Cisjordanie »

Dans les territoires palestiniens, le financement européen de l’aide humanitaire doit s’accompagner de la fin de l’impunité du gouvernement israélien, réclament dans une tribune au « Monde », des responsables d’ONG, parmi lesquels Médecins du monde et la Ligue des droits de l’homme.