Les étudiants palestiniens en détention avec sursis

Les autorités d’occupation israéliennes ciblent systématiquement et constamment les étudiants des universités palestiniennes pour des arrestations et de la détention arbitraires. Cette pratique, qui s’apparente à une forme de punition….

Les autorités d’occupation israéliennes ciblent systématiquement et constamment les étudiants des universités palestiniennes pour des arrestations et de la détention arbitraires. Cette pratique, qui s’apparente à une forme de punition collective, viole les droits des étudiants palestiniens et à l’éducation et à la liberté d’association, de rassemblement et d’expression, tous droits protégés selon les normes juridiques internationales. Tous les ans, les autorités d’occupation israéliennes arrêtent et détiennent vicieusement des dizaines d’étudiants palestiniens, souvent sous prétexte d’implication dans des associations étudiantes jugées « illégales » d’après des ordres militaires israéliens. Bien que les autorités d’occupation israéliennes ciblent les étudiants et les associations étudiantes à travers toute la Palestine, les étudiants de l’université de Birzeit ont fait l’objet des attaques les plus constantes et systématiques, de raids sur le campus, d’ordres de détention arbitraire, et de torture et de mauvais traitements.

Les attaques continuelles des forces d’occupation israéliennes contre les universités palestiniennes et leurs étudiants violent l’obligation d’Israël en tant que Puissance Occupante de protéger les institutions d’éducation. En outre, cibler les étudiants à travers ces attaques entrave directement le droit des Palestiniens à l’éducation, conformément à l’Article 26 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à l’Article 13 du Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC).

La jeunesse et les syndicats étudiants sont des éléments essentiels d’une société démocratique. En Palestine, la voix des jeunes a contribué à la mobilisation de la résistance populaire et de la solidarité transnationale contre le régime d’apartheid d’Israël et en vue d’un changement social. Leur criminalisation représente donc une tentative de plus du régime d’apartheid israélien pour réprimer l’autodétermination des jeunes.