L’université coloniale d’Ariel fait pression sur une revue scientifique pour légitimer l’accaparement des terres par Israël

Sous pression->https://twitter.com/weinstein_g/status/1313745551247187969] de l’université d’Ariel et d’acteurs extérieurs qui défendent les colonies israéliennes, la revue scientifique Molecules a révoqué sa décision de [retirer un numéro spécial après que la rédactrice….

Sous pression->https://twitter.com/weinstein_g/status/1313745551247187969] de l’université d’Ariel et d’acteurs extérieurs qui défendent les colonies israéliennes, la revue scientifique Molecules a révoqué sa décision de [retirer un numéro spécial après que la rédactrice invitée de l’université d’Ariel ait refusé de corriger sa contribution qui citait à tort son université comme étant en Israël.

L’université d’Ariel est une institution académique israélienne située dans une colonie illégale israélienne dans le territoire palestinien occupé en violation du droit international.

Molecules a depuis réédité l’annonce du numéro spécial sans changement et son éditeur, MDPI [Direction Principale de l’Exécution des Sanctions], a publié une déclaration de « neutralité politique » qui reconnaissait qu’ils avaient reçu « plusieurs plaintes de la communauté scientifique » à propos de la localisation de l’université d’Ariel dans l’annonce.

MDPI a également mis à jour ses « directives éthiques » pour les auteurs, ajoutant qu’elle « reste neutre concernant les revendications institutionnelles dans les cartes publiées et les affiliations institutionnelles ».

Selon le droit international, les colonies israéliennes sont illégales et ne font pas partie d’Israël, comme cela a été reconfirmé en 2016 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Permettre à un rédacteur invité de falsifier la localisation de son université et mettre en place une politique qui permet à la falsification de se poursuivre dans tous les journaux de la MDPI n’est pas neutre et certainement pas éthique. Par ailleurs, cela permet à l’université d’Ariel de continuer ce dont le célèbre spécialiste sud-africain de droit international John Dugard a dit que c’était ce pourquoi c’était prévu, « légitimer et soutenir une occupation illégale ».

En tant que lauréat du Prix Nobel de la Paix et icône de l’anti-Apartheid, l’archevêque Desmond Tutu a dit fameusement : « Si vous êtes neutre dans des situations d’injustice, vous avez choisi le camp de l’oppresseur. »

L’appel des Palestiniens pour ne pas reconnaître l’université d’Ariel exhorte spécifiquement toutes les revues universitaires « à insister pour que les contributions d’universitaires affiliés à l’université d’Ariel comporte le fait qu’elle est située dans une colonie israélienne illégale en territoire palestinien occupé ». Cet appel autoritaire a été émis par le ministère palestinien de l’Education et de l’Enseignement Supérieur, le Conseil des Présidents des Universités Palestiniennes, la Fédération Palestinienne des Syndicats des Professeurs et Personnels de l’Université (PFUUPE) et le Conseil des Organisations Palestiniennes des Droits de l’Homme (PHROC).

L’université d’Ariel est directement complice du système israélien d’oppression qui a dénié aux Palestiniens leurs droits fondamentaux garantis par le droit international, dont le droit à l’éducation et à la liberté académique.

Indiquer correctement et factuellement les affiliations à l’université d’Ariel est un choix naturel et moral pour les journaux et les institutions qui veulent faire accorder ces droits à tous.